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Echafaudage fragilisé par la tempête Louis au Touquet : les travaux de démontage ont débuté

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Des cordistes ont commencé à installer des tyroliennes ce dimanche pour inspecter puis démonter l’échafaudage de l’immeuble Le Relais Vert, au Touquet. Malmené par la tempête Louis, l’édifice métallique tient grâce aux balcons de l’immeuble voisin. Les travaux pourraient durer 3 semaines.

L'édifice pèse plus de 14 tonnes et tient à sa base grâce à un algeco L'édifice pèse plus de 14 tonnes et tient à sa base grâce à un algeco
L'édifice pèse plus de 14 tonnes et tient à sa base grâce à un algeco © Radio France - Sylvie Bassal

Quatorze tonnes de métal menacent toujours de s’effondrer, dimanche, boulevard Pouget, au Touquet. Un large périmètre de sécurité a été mis en place par la mairie autour de l’échafaudage et de l’immeuble Le Relais Vert.

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Sur place, les équipes de l’entreprise Nord Accès difficiles ont commencé à étudier la structure avant d’installer dimanche deux tyroliennes. “Ce sont des travaux dans un premier temps de sécurisation”, détaille Martin Lafages, responsable communication du groupe NA, expert en travaux avec accès difficiles. “L’échafaudage s’est détaché par le haut, alors qu’il était visiblement bien ancré en bas, continue-t-il*. Le poids accumulé a donné cette forme de hernie à un endroit.”

Démantèlement pièce par pièce

Un système de câblage va être installé, ancré de l’autre côté de l’immeuble. “Il faut éviter que l’échafaudage ne se désolidarise encore plus”, précise Martin Lafages. Ensuite, les cordistes commenceront à le démonter pièce par pièce. Ce travail de démantèlement pourrait prendre entre dix jours et trois semaines, prévient l’entreprise.

Pour l’heure, le risque d’un effondrement n’est pas totalement écarté. “Ce qu’on craint le plus, c’est un éparpillement des pièces métalliques en cas de chute”, explique le maire du Touquet, Daniel Fasquelle. “Il ne faut absolument pas s’approcher de l’échafaudage. On demande aux passants de ne surtout pas pénétrer la zone qu’on a isolée.”

Une "violente rafale"

Les deux immeubles concernés comptent en majorité des résidents secondaires. Les habitants à l’année ont eux été évacués. Pour les autres logements du front de mer, l’accès reste possible, par l’arrière.

Marguerite Dehache habite à une minute de l’immeuble : “A cet endroit du boulevard Pouget, on ne peut même pas passer à pied. Il faut contourner par le parking de la mer”.

Cette riveraine a vu l’échafaudage se déformer alors qu’elle passait en voiture. “Il était vers 16 heures 45 jeudi 22 février. Il y a eu une grande rafale qui s’est engouffrée entre la façade et la structure”, raconte-t-elle. Selon elle, l’échafaudage était très récent. Les travaux n’avaient pas encore commencé.

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