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DONNEZ VOTRE AVIS : faut-il supprimer les jeux violents ?

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Quelques jours après les attentats de Paris et de Saint-Denis, plusieurs enseignes de jouets ont décidé de retirer les armes factices des rayons, et des éditeurs de jeux vidéos violents ont suspendu temporairement leurs opérations marketing par décence envers les victimes.

Plusieurs éditeurs ont suspendu leurs opérations marketing suite aux attentats Plusieurs éditeurs ont suspendu leurs opérations marketing suite aux attentats
Plusieurs éditeurs ont suspendu leurs opérations marketing suite aux attentats © Maxppp

Avec les attentats du 13 novembre, la réalité a dépassé la fiction. Si bien que deux grandes enseignes du jouet ont en effet décidé de retirer un certains nombre de produits de leurs rayons, des produits imitant de manière trop fidèle les vraies armes à feu, comme celles utilisées par les terroristes à Paris et Saint-Denis. Des éditeurs de jeux vidéos violents ont aussi suspendu leurs communications, "au vu des événements". Des centaines de joueurs ont même déclaré sur les réseaux sociaux qu'ils ne se sentaient plus de jouer à ces jeux de guerre après les attentats. Enfin, des programmes télé ont été déprogrammés, notamment des séries télé dont les scénarios se rapprochaient un peu trop de celui de ce tragique vendredi.

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Soudain, la violence est devenue insoutenable

En d'autres termes, on a considéré, pendant quelques jours, que la violence virtuelle, dans les jeux, sur console vidéo ou à la télé, devait disparaître. Faut-il donc supprimer les jeux violents ? Par extension, faut-il la supprimer dans les fictions qui nous sont proposées à la télé et au cinéma ? Nous vous invitons à répondre au petit sondage ci-dessous.

Le rôle déterminant des parents

Des collectifs se forment pour appeler à la disparition des armes à feu factices à destination des enfants. Néanmoins, les pédopsychiatres sont assez unanimes sur la question. Il n'y a à ce jour aucun lien établi entre l'usage des jeux violents par les enfants, et une quelconque violence arrivé à l'âge adulte. Beaucoup au contraire considèrent qu'il s'agit là d'un exutoire bénéfique, qui fait une distinction entre réalité et virtuel. Le tout étant de savoir fixer des limites, notamment en respectant les recommandations de l'organisme européen PEGI, qui classe l'usage des jeux par catégories d'âge. PEGI 18, par exemple, signifie que le jeu est interdit aux moins de 18 ans .

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