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Dijon : condamnés pour avoir menacé l'agent de sécurité de la boîte "La belle époque" avec une arme à feu

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Ce mardi 16 août 2022, deux hommes ont été condamné à des peines de prison ferme pour l'un, avec sursis pour l'autre, pour avoir menacé l'agent de sécurité de la boîte de nuit "La belle époque" dans la nuit du 13 au 14 août. Les deux hommes n'ont pas vraiment cherché à se défendre.

Le Tribunal correctionnel de Dijon a condamné l'un à de la prison ferme, l'autre avec sursis. Le Tribunal correctionnel de Dijon a condamné l'un à de la prison ferme, l'autre avec sursis.
Le Tribunal correctionnel de Dijon a condamné l'un à de la prison ferme, l'autre avec sursis. © Radio France - Pauline Boudier

Ils paraissaient en comparution immédiate le 16 août 2022, pour des faits qui se sont déroulés dans la nuit du 13 au 14 août 2022. Les deux hommes sont condamnés par le tribunal correctionnel de Dijon à trois mois de prison ferme pour l'un et cinq mois de prison avec sursis pour l'autre. Cette nuit là, après avoir été refusés à l'entrée de la boîte de nuit "La belle époque", les deux hommes lancent d'abord une bouteille de bière sur le responsable de l'établissement, puis reviennent avec une arme à feu, que l'un d'eux pointe sur les l'agent et le responsable. C'est lui qui écope de la plus lourde peine. Heureusement, l'arme n'est pas chargée et l'histoire ne fait aucun blessé. 

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Une "histoire récurrente"

L'avocat des parties civiles, le responsable de la boîte de nuit et l'agent de sécurité, ne le cache pas : "tous les soirs, on a ce genre d'individus, à la pelle", renchérit-il. Des hommes alcoolisés demandent à rentrer en boite quelques heures avant la fermeture, l'agent de sécurité refuse et des disputes éclatent. Cette fois, l'un des deux prévenus, jette carrément une bouteille de bière sur le responsable. Ils part ensuite au volant d'une voiture, avec son cousin, l'autre prévenu. Ils passent une deuxième fois devant la boîte et reçoivent à leur tour une bouteille de bière. 

Un récit pas très bien rôdé

A partir de là, leur récit devient flou : "on n'a pas réfléchi", explique le passager. C'est lui, qui va chercher une arme à feu, non chargée, cachée dans un buisson ; lui ensuite qui la pointe sur l'agent de sécurité et le responsable "juste pour les impressionner pour leur faire peur" insiste-il.  Le tout dans la voiture conduite par son cousin. Le conducteur lui affirme qu'il ne l'a pas rentrer dans la voiture avec l'arme, appuyé par son complice "personne ne savait sauf moi". 

Quand la présidente lui demande pourquoi il est alors retourné devant la boîte, il répond vouloir des explications. Il dit aussi ne pas s'être rendu compte que son passager menaçait les deux hommes : "je conduisais., je ne voyais rien", répond-il à la présidente, qui s'interroge d'autant plus que la nuit des faits, il déclare l'inverse aux policiers. Le tribunal estime d'ailleurs qu'il est coupable, et non pas seulement complice, il obtient cinq mois de prison avec sursis, son complice est condamné à trois mois de prison ferme. 

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