Deux agressions sexuelles en 24 heures sur le campus de Nantes

Les deux agressions ont eu lieu à moins de 700 mètres l'une de l'autre et à 24 heures d'intervalle au début de cette semaine. Ce mardi soir, à l'intérieur de la résidence Alice Milliat, rue Fresche Blanc près des Facultés, une jeune femme se fait agresser dans son ascenseur par un homme. Elle est victime d'attouchements à travers ses vêtements. L'étudiante parvient à s'enfuir. En arrivant dans son appartement, elle laisse un message sur la page Facebook de la résidence universitaire pour alerter ses voisins. Le bâtiment n'est pas encore équipé de système de vidéosurveillance.

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**Une autre agression lundi soir **

La veille, ce lundi soir, même scénario ou presque. Une jeune femme de 21 ans rentre seule chez elle en empruntant un raccourci bien connu des étudiants : le parc du Petit Port. Il fait nuit et le chemin n'est pas bien éclairé. Un inconnu la menace avec un couteau et l'agresse sexuellement, là encore, à travers ses vêtements. Heureusement, l'étudiante à l'IUFM de Nantes réussit à s'échapper. Ses voisins et le gardien de la cité universitaire Launay Violette lui viennent en aide. Elle est prise en charge par la cellule psychologique nouvellement créée début janvier, située rue du Fresche Blanc.

Cette fois, l'agression s'est passée à l'extérieur. Les enquêteurs de la brigade des mœurs de Nantes ne peuvent donc pas compter, dans cette affaire non plus, sur des caméras de vidéosurveillance.

Des messages de vigilance dans les boîtes aux lettres des logements du Crous

Le Crous rappelle les consignes de sécurité à l'ensemble de ses 4.300 locataires nantais en leur adressant directement un mail et un courrier : contacter la police au moindre doute, bien refermer les portes d'entrée derrière soi, utiliser les badges d'accès et se méfier des personnes inconnues. Ces consignes sont également affichées à dans les bâtiments de logements universitaires.