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Creuse : un homme de 52 ans condamné pour avoir endommagé la tombe du petit Loan

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Le tribunal correctionnel de Guéret a condamné ce jeudi un creusois de 52 ans à 140 heures de travail d’intérêt général. Il était poursuivi pour avoir renversé et endommagé une barrière et des pots de fleurs la tombe du petit Loan dans le cimetière de Saint-Pardoux-les-Cards.

La marche blanche pour Loan le 7 septembre à Lavaveix-les-Mines. La marche blanche pour Loan le 7 septembre à Lavaveix-les-Mines.
La marche blanche pour Loan le 7 septembre à Lavaveix-les-Mines. © Radio France - - Photo Michèle Delpy / La Montagne / MaxPPP

Un creusois de 52 ans a écopé ce jeudi de 140 heures de travail d'intérêt général . Le tribunal correctionel de Guéret l'a condamné_* pour avoir à de multiples reprises renversé et endommagé la barrière et les pots de fleurs d'une tombe_* de Saint-Pardoux-les-Cards, et il s’agit de la tombe du petit Loan . Ce bébé de quatre mois a été tué il y a un peu moins d'un an à Lavaveix-les-Mines. Ses parents sont mis en examen. Et l'homme condamné ce jeudi a apparemment agi dans un seul but, celui de reconquérir l'amitié du grand père de Loan.

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"J'ai agi uniquement pour retrouver mon copain" - le prévenu

Devant le tribunal correctionnel, l’homme âgé de 52 ans, ancien employé municipal de Saint-Pardoux-les-Cards, ne s’est pas exprimé ce jeudi. Il a refusé, comme c'est son droit, de repondre aux questions de la présidente du tribunal, c’est donc elle qui va retracer les événements. Tout commence à la mi-février quand cet ancien ami du grand père de Loan le prévient que_* la barrière qui entoure la tombe du bébé a été renversée, tout comme les pots de fleurs sur la sépulture_* . La gendarmerie est alertée, mais les faits, particulièrement sordides, vont se reproduire très vite et souvent. Une douzaine de fois en deux mois et demi et c'est toujours le même homme qui s'en aperçoit * et qui prévient le grand père de Loan, ils vont ensemble régulièrement constater les dégradations. Les gendarmes décident donc d'installer une caméra* et les images vont confondre l’ancien employé municipal, il reconnaît ensuite les faits en garde à vue et s'explique ainsi : "Je pensais qu'en faisant ça, j'allais revoir mon ami, j'ai agi seul uniquement pour retrouver mon copain" . Il a été condamné à 140 heures de travail d'intérêt général par le tribunal ce jeudi.

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