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Creuse : le monument aux morts pacifiste de Gentioux à nouveau tagué

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Le monument aux morts de Gentioux, en Creuse, a été tagué ce samedi 11 novembre, jour de commémoration de l'Armistice de 1918. C'est la seconde fois en quelques mois que le monument est dégradé.

Le monument aux morts de Gentioux a de nouveau été tagué, samedi 11 novembre 2023. Le monument aux morts de Gentioux a de nouveau été tagué, samedi 11 novembre 2023.
Le monument aux morts de Gentioux a de nouveau été tagué, samedi 11 novembre 2023. - Jean-Baptiste Moreau

C'est la seconde fois en quelques mois. Alors qu'ont lieu ce samedi 11 novembre les commémorations de l'Armistice de 1918, le monument aux morts de Gentioux a de nouveau été tagué. L'inscription "Palestine libre" est visible sur l'un des versants, une autre inscription en arabe sur un autre côté. Cette nouvelle dégradation intervient alors que ce monument pacifiste, l'un des rares du genre en France, célèbre ses 100 ans.

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Le monument a déjà été dégradé au mois de juillet, le jour du passage du Tour de France en Creuse. Il avait alors été marqué d'une inscription aux noms de Nahel, Adama Traoré, Zyed et Bouna, en référence au mouvement contre les violences policières.

Les réactions

Dans un communiqué publié ce samedi matin, la préfète de la Creuse condamne "fermement les dégradations commises sur le monument aux morts". Pour Anne Frackowiak-Jacobs, il est "inacceptable, et pénalement répréhensible, de souiller la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, qui ont donné leur vie pour notre liberté et nos valeurs".

Le maire de Gentioux-Pigerolles parle de "sidération et de colère" devant cette nouvelle dégradation du monument aux morts. Benjamin Simons assure que le monument sera rapidement "nettoyé et protégé" ce qui a été fait dans la journée et que la mairie déposera plainte comme elle l'a fait en juillet 2023.

La députée de la Creuse a elle aussi réagit ce samedi matin. Catherine Couturier condamne "les actes de vandalisme de cette nuit comme ceux de juillet". De son côté, Jean-Baptiste Moreau, l'ancien député de la Creuse, dénonce "une profanation immonde, aucune cause ne mérite cela".

Une enquête est ouverte pour retrouver le ou les auteurs de ces faits.

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