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Drame de Villeparois : la mère d'Enguerrand, retrouvé mort à 9 ans, écrit sa vérité

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Dans une lettre ouverte adressée à la presse, la mère d'Enguerrand, 9 ans, mort ce lundi à Villeparois, explique qu'elle a alerté à plusieurs reprises la justice sur les risques que courait son fils. Les corps de l'enfant et de son père ont été retrouvés calcinés. Les parents étaient séparés.

Les corps du père et du fils ont été découverts dans un bois, à Villeparois
Les corps du père et du fils ont été découverts dans un bois, à Villeparois © Maxppp - David HANISCH

"Aujourd’hui, Enguerrand aurait eu 9 ans. Mais mon fils Enguerrand n’aura jamais 9 ans parce que son père a délibérément choisi de lui enlever la vie, de l’assassiner". C'est avec ces mots que débute la lettre de Jennifer, sa maman. Lundi, le corps carbonisé de son fils avait été retrouvé, au côté de celui de son père, Hervé.

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Le jeune garçon devait être placé dans une famille d'accueil cette semaine. Un placement que n'aurait pas supporté son père. Le couple était séparé depuis 2015. Le père d'Enguerrand en avait la garde exclusive. La mère, elle, bénéficiait d'un droit de visite médiatisée. 

Des dysfonctionnements de la justice ?

Derrière ce drame, la mère pointe du doigt la justice, affirmant avoir porté plainte à plusieurs reprises pour non présentation d'enfant et d'avoir fait appel aux autorités judiciaires et services sociaux, en vain. "J’ai, de mon côté, alerté toutes les instances il y a un an : des emails, courriers ont été adressés au procureur de Vesoul, premier Ministre, le Défenseur des droits, le recteur de l’Académie, la députée, la DSDEN, le maire de Vesoul, le Préfet… Personne n’a bougé ! Personne n’a protégé Enguerrand de l’attitude de son père ! ", écrit la mère de famille.  

"Hervé n'est pas une victime, c'est un assassin"

Dans sa lettre, la maman d'Enguerrand dépeint son ex-conjoint comme « manipulateur », « aliénant », qui « instrumentalisait » son fils pour l'éloigner d'elle. Il aurait, selon elle, tout fait pour la punir de l'avoir quitté en allant jusqu'à la faire passer pour "folle" et violente afin d'obtenir la garde exclusive du petit garçon. Elle affirme qu'une expertise sur son fils, menée en décembre 2015 alors que celui-ci vivait chez son père, avait fait état d'un risque de possible danger physique et psychique

"Hervé n’est pas une victime, c’est un assassin " affirme-t-elle avant de conclure : "J’ai perdu mon unique enfant de la main même de celui qui aurait dû le protéger. Enguerrand lui faisait confiance, il était l’innocence."

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