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Cette mamie bretonne cherche des colocs pour sauver son habitat partagé

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La petite fille de Thérèse s'inquiète du manque de candidats pour rejoindre la structure d'habitat partagé, qui accueille sa grand-mère à Silfiac. Faute de nouveaux colocataires, la structure est en danger. Car les habitants se partagent les frais pour permettre la présence d'aide à domicile 24h/24.

Il faut trouver de nouveaux habitants pour pouvoir pérenniser la structure.
Il faut trouver de nouveaux habitants pour pouvoir pérenniser la structure. - Capture facebook

MISE A JOUR : L'appel a fonctionné, l'habitat partagé est désormais complet, mais des places se libèrent régulièrement. Les personnes intéressées par ce concept peuvent donc déposer un dossier pour se mettre sur liste d'attente. 

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C'est un message émouvant qui fait le buzz sur Facebook. L'appel d'une jeune femme qui veut que sa mamie reste dans une structure d'accueil à taille humaine.  

Les colocs partagent les frais des aides à domicile

Thérèse, 89 ans, vit au domicile partagé de Silfiac (Morbihan). Une grande maison avec un jardin et des colocataires qui se partagent les frais des aides à domicile, présents 24h/24 sur place. Deux personnes sont présentes la journée et une la nuit. Pour le reste, la structure a tout d'une maison classique avec des chambres et des espaces partagés. 

"La maisonnée n'équilibre plus son budget"

Faute de nouveaux colocs, "la maisonnée n'équilibre plus son budget, explique Marie-Annick Hautin, la directrice générale du Clarpa 56, qui aide les familles à gérer l'emploi des personnels qui interviennent sur place : _"il faut absolument que ce soit complet pour que ce que payent les usagers couvrent les charges communes__. S'il manque trois résidents, c'est un véritable problème." _

En effet poursuit la responsable : "Des salariés 24h/24 ça représente un coût élevé pour une personne seule, là le fait de vivre en collectif a mutualisé le coût. Chaque employeur paye 1/8ème de temps de travail des salariés présents."

"Je n'ai pas du tout envie d'avoir à déplacer ma grand-mère"

Le problème c'est que cette structure est parfois méconnue et que sa localisation attire moins les retraités que la côte morbihannaise. D'où l'inquiétude de la famille, qui redoute que l'habitat partagé de Silfiac mette la clef sous la porte : "Très honnêtement, je n'ai pas du tout envie d'avoir à déplacer ma grand-mère, dans un nouvel établissement qui risque de lui faire perdre, un nouvelle fois, le peu de repères qui lui reste...", explique Marianne, la petite-fille de Thérèse, dont le message a déjà été partagé plus de 10.000 fois sur Facebook. 

L'appel semble porter ses fruits

Le maire de la commune, qui finance au final le déficit de la structure le temps de trouver de nouveaux colocataires, se veut cependant rassurant. Il invite les personnes intéressées à se faire connaître, deux familles ont déjà appelé la commune pour se renseigner. 

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