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Braquage dans un tabac de Besançon : la buraliste menacée avec un pistolet sur la tempe

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"Le Picaduros", tabac presse du quartier des Chaprais à Besançon (Doubs), a été braqué lundi 30 novembre. Trois hommes cagoulés et armés ont menacé la buraliste avec un pistolet placé sur sa tempe. Ils se sont enfuis après avoir dérobé près de 30 000 euros en liquide et en tabac.

Le tabac situé 125 rue de Belfort a été braqué lundi 30 novembre à son ouverture. Le tabac situé 125 rue de Belfort a été braqué lundi 30 novembre à son ouverture.
Le tabac situé 125 rue de Belfort a été braqué lundi 30 novembre à son ouverture. - Capture d'écran Google Earth

Quatre minutes après son ouverture, soit à 6h34, lundi 30 novembre, le tabac presse "Le Picaduros", situé 125 rue de Belfort, à Besançon (Doubs), a été braqué. Trois hommes cagoulés et armés ont menacé la buraliste avec ce qu'elle décrit comme "un revolver" et "un fusil à pompe".

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Les braqueurs se sont ensuite enfuis avec 2 500 euros en liquide, soit la totalité du dépôt de la veille et "pour environ 30 000 euros de cartouches de cigarettes et de tabac à rouler", raconte Chloé, la buraliste agressée. 

On nous fait la blague du braquage tous les jours"

La buraliste se trouvait dans la réserve de sa boutique quand elle a entendu des hommes crier : "c'est un braquage". Habituée de ce genre de plaisanterie "on nous fait la blague tous les jours", explique Chloé, ce n'est qu'en arrivant derrière son comptoir qu'elle a réalisé que les braqueurs étaient, cette fois-ci, bien réels. 

Deux hommes lourdement armés

"Ils étaient très violents", témoigne Chloé, des tremblements dans la voix. Une cliente était présente dans le bureau de tabac, maintenue dans un coin de la pièce par un braqueur. Un autre des hommes, celui avec le revolver, a demandé à Chloé d'attacher son chien. 

"Ce n'est qu'un petit boxer, il a trois mois, mais je l'ai fait". Après quoi, le braqueur demande à Chloé d'ouvrir son coffre. Elle s'exécute, tout en sachant qu'il n'y a pas d'argent à l'intérieur. Elle ne range jamais son dépôt à cet endroit. 

File moi l'argent ou je te bute"

Furieux de ne pas voir d'argent, le braqueur craque : "c'est là qu'il a posé son revolver sur ma tempe", se souvient Chloé. Elle qui n'avait jamais vu d'arme en vrai a tout de suite compris qu'il s'agissait d'un véritable pistolet : "j'ai senti le fer froid sur ma peau". Puis l'homme l'a menacée de mort, il lui aurait dit : "file moi l'argent ou je te bute"

La buraliste a ensuite remis les 2 500 euros de son dépôt de la veille aux braqueurs. Ils ont pris "une centaine de cartouches de cigarette et du tabac à rouler, pour environ 30 000 euros au total", explique Laëticia, la co-patronne du tabac, absente au moment des faits. 

Une plaque d'immatriculation volée 

Le braquage n'a duré que trois minutes d'après la bande de vidéo surveillance mais Chloé a eu l'impression que cela durait "des heures". Les braqueurs sont repartis comme ils étaient venus, en Renault Twingo noire. "Mais la plaque était fausse, elle était volée", explique Chloé qui dit tenir cette information des policiers. 

Les buralistes sont sous le choc. Elles ont repris l'enseigne il y a un an et en sont déjà à leur deuxième cambriolage. Le premier, en juillet 2020, avait eu lieu pendant la nuit. Une voiture bélier avait foncé dans le magasin. 

"Le Picaduros" compte bien tenir bon

Malgré le choc, "Le Picaduros" va s'accrocher. Le tabac restera fermé mardi 1er décembre. Mais il  devrait rouvrir ses portes dès mercredi 2 décembre

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