VIDÉO - François Hollande : "Nous sommes un pays fort, capable de surmonter toutes les épreuves"

François Hollande et Manuel Valls se sont rendus à Nice après un Conseil de sécurité et de défense réuni à l'Elysée. En compagnie des ministres de l'Intérieur et de la Santé Bernard Cazeneuve et Marisol Touraine, ils se sont rendus au CHU de Nice pour rencontrer certains blessés de l'attentat, le personnel médical et des membres du SAMU.

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Le Président a alors fait état d'une cinquantaine de blessés "une cinquantaine de personnes en urgence absolue, entre la vie et la mort". François Hollande a précisé que parmi ces victimes se trouvent de nombreux enfants et étrangers, "frappés pour satisfaire la cruauté d'un homme et peut-être d'un groupe". D'un ton grave et solennel, le chef de l'Etat a appelé les Français à faire face au drame dans l'unité et à la cohésion.

Le chef de l'Etat a également tenu à saluer "le courage et l'engagement" des forces de l'ordre mobilisés à Nice depuis jeudi soir pour assurer la sécurité et secourir les victimes de l'attentat.

"Nous sommes dans la peine, dans l'horreur et en même temps, dans la fierté de voir ce que sont capables de faire nos forces de sécurité", François Hollande

"Nous ne céderons pas à la menace terroriste, nous devons faire bloc, être solidaires. La France a été une nouvelle fois frappée dans sa chair" a déclaré Manuel Valls ce vendredi matin à l'issue du Conseil restreint de sécurité et de défense.

Le Premier ministre s'est exprimé à la sortie du Conseil, annonçant les mesures prises par le gouvernement suite à l'attentat et appelant les Français "à faire bloc". Trois jours de deuil national ont été décrétés par le Président : les samedi 16, dimanche 17 et lundi 18 juillet. Manuel Valls a précisé que pour l'instant, "l'urgence, c'est l'accueil des familles et la remise des dépouilles des victimes".

La cellule interministérielle de crise et la cellule interministérielle d'aide aux victimes ont été activées par l'exécutif. Le chef du gouvernement a par ailleurs annoncé que les drapeaux seront en berne sur l'ensemble des bâtiments publics.

"La France a été frappée une nouvelle fois dans sa chair un 14 juillet jour de fête nationale, on a voulu atteindre l'unité de la nation française, la seule réponse digne, responsable, sera celle qui restera fidèle à l'esprit du 14 juillet. Nous ferons bloc, c'est la seule exigence", Manuel Valls

L'exécutif a annoncé que l'état d'urgence devrait être prolongé de trois mois et le projet de loi de cette prolongation sera soumis au conseil des ministres mardi avant d'être présenté au Parlement ce mercredi et jeudi. Les perquisitions administratives seront réintégrées à cet état d'urgence.