Attentat de Nice : le pronostic vital de 18 personnes dont un enfant reste engagé, selon Marisol Touraine
Le pronostic vital de 18 personnes, dont un enfant, était toujours engagé dimanche, trois jours après l'attentat commis sur la Promenade des Anglais à Nice, a annoncé la ministre de la Santé, Marisol Touraine.
Le pronostic vital de 18 personnes, dont un enfant, restait engagé dimanche, trois jours après l'attentat commis sur la Promenade des Anglais à Nice, a annoncé la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Au total, 85 personnes étaient toujours hospitalisées dimanche. Vingt-neuf d'entre elles, dont l'enfant dont le pronostic vital est engagé, étaient toujours en réanimation, a détaillé la ministre lors d'un point presse à la préfecture des Alpes-Maritimes. Elle a ajouté qu'il ne restait plus qu'une seule personne hospitalisée dont l'identité n'avait pas été "formellement établie".
Concernant l'accompagnement des victimes et des témoins de l'attentat du 14 juillet sur la Promenade des Anglais, "près de cinq-cents personnes ont été accueillies dans les cinq cellules psychologiques existantes" a précisé Marisol Touraine.
"À l'heure actuelle, il reste 85 personnes dans les hôpitaux. Vingt-neuf d'entre elles sont en réanimation, dont un enfant. Le pronostic vital de dix-huit personnes est engagé, dont un enfant." Marisol Touraine, ministre de la Santé
La totalité des frais médicaux pris en charge par l'assurance-maladie pour toutes les victimes d'attentats
La ministre a également assuré dimanche que l'intégralité des frais engagés, y compris d'éventuels dépassements d'honoraires, "l'ensemble des personnes hospitalisées seront prises en charge à 100% par l'assurance-maladie". Dans un communiqué (voir ci-dessous), la ministre de la Santé a précisé que cette prise en charge totale s'appliquerait désormais pour "toutes les victimes d'attentats" et "pour la durée nécessaire à leur rétablissement", afin de garantir "une prise en charge simplifiée et continue".
Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, les victimes avaient bénéficié d'une prise en charge totale et sans avance de frais, sur la base des tarifs de la Sécurité sociale, qui était prévue pour une période d'un an. Le reste devait ensuite être indemnisé via le Fonds de garantie des victimes du terrorisme, et la Caisse nationale militaire de sécurité sociale. La nouvelle règle mise en place ce dimanche s'applique également aux victimes du 13 novembre.
Découvrez le communiqué du Ministère de la Santé
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