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Alertes à la bombe : de plus en plus d'établissements scolaires visés dans les Hauts-de-France

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Quatre établissements du Nord ont été visés par une alerte à la bombe ce mercredi. Mardi, deux collèges du Douaisis avaient également dû être évacués. Des situations de plus en plus fréquentes qui inquiètent et fatiguent le personnel des établissements.

Quatre collèges du Nord ont été visés par des alertes à la bombe ce mercredi. Quatre collèges du Nord ont été visés par des alertes à la bombe ce mercredi.
Quatre collèges du Nord ont été visés par des alertes à la bombe ce mercredi. © Maxppp - CAMOIN Eric

Quatre établissements du Nord ont été touchés par des alertes à la bombe ce mercredi. Plusieurs centaines d'élèves ont été évacués dans la matinée et n'ont donc pas pu avoir cours. Il s'agit de trois collèges situés dans le Dunkerquois : le collège du Westhoek, à Coudekerque-Branche, le collège St Joseph à Hondschoote et le collège du septentrion à Bray-Dunes. Le dernier se trouve dans la métropole lilloise, il s'agit du collège Henri Matisse à Linselles.

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Après une levée de doutes grâce au passage d'un chien, il s'agissait à chaque fois d'une fausse alerte. Mais ces situations sont de plus en plus fréquentes : mardi, c'est deux établissements scolaires du Douaisis qui avaient également dû être évacués suite à une alerte à la bombe.

Des établissements scolaires de plus en plus visés

Si les écoles sont particulièrement touchées par ces alertes à la bombe, ce n'est pas un hasard pour Nicolas Penin, secrétaire UNSA éducation. "On se rend bien compte que l'école est instrumentalisée et que le but recherché c'est d'avoir une chambre d'écho, de peur et médiatique", déclare-t-il. Pour Nicolas Penin, cela fait un moment que les collèges et les lycées sont la cible de ces menaces. "Mais c'est encore plus le cas dans la région depuis l'assassinat de Dominique Bernard", ajoute-t-il.

Dès lors qu'un message de menace est reçu par l'établissement, le protocole d'évacuation doit être mis en place. Ce mercredi, ce sont des centaines d'élèves qui ont dû quitter leurs salles de classes et qui n'ont donc pas eu cours de la matinée, voire de la journée dans certains établissements. Une situation qu'aimerait pouvoir éviter Florence Delannoy, proviseure à Lille et secrétaire académique adjointe du SNPDEN. "On aimerait un protocole avec une prise de décision collégiale avec les forces de police pour essayer d'évaluer la nécessité ou non d'évacuer un lycée lorsqu'il y a une menace d'attentat à la bombe", explique-t-elle.

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