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Agression d'une étudiante à Nantes : "On a entendu une voix de femme crier à l'aide", raconte un témoin

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L'étudiante de 18 ans violemment agressée ce samedi matin à Nantes est classe prépa scientifique (BCPST) au lycée Chavagnes. Elle a été grièvement blessée avec un objet tranchant. Un des lycéens qui était parmi les premiers arrivés sur place témoigne.

C'est au 9 boulevard Camus à Nantes qu'a eu lieu cette violente agression samedi matin C'est au 9 boulevard Camus à Nantes qu'a eu lieu cette violente agression samedi matin
C'est au 9 boulevard Camus à Nantes qu'a eu lieu cette violente agression samedi matin © Radio France - Matthieu Bonhoure

Un homme arcbouté sur sur la pierre blanche du 9, boulevard Camus à Nantes frotte énergiquement avec sa petite éponge ce dimanche. Il essaie d'enlever les éclaboussures de sang, stigmates encore visibles de cette violente agression qui a eu lieu la veille vers 8h15. Une jeune femme de 18 ans a été agressée par un homme qui lui a fait une entaille de 10 centimètres juste sous le menton avec un objet tranchant. Au même moment, un jeune homme de 17 ans, lui aussi élève au lycée Chavagnes, remonte cette grande côte avec un ami. "On a entendu une voix de femme crier à l'aide", se souvient-il. Les deux camarades pressent le pas pour aller voir ce qui se passe. 

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C'est alors qu'ils croisent un homme "nerveux" et qui se met à courir dans la direction opposée. "Il avait un anorak marron clair et un grand sac à dos noir. Tellement grand qu'il faisait la taille d'une valise", raconte un de ces deux lycéens. Quelques mètres plus loin, ils trouvent la jeune femme de 18 ans. Elle est "inconsciente au sol avec une énorme trace de sang sous elle et toutes affaires sont pleines de sang", décrit-il, ému. 

Tétanisés

Un médecin de "SOS médecins est déjà là", le pur fruit du hasard. Ce dernier est déjà en train de venir en aide à la victime. Un couple descend alors, il habite juste en face. Les pompiers sont appelés. Les deux lycéens de 17 ans sont sous le choc. "Je pense qu'il se passe une minute où on ne fait rien", raconte-t-il. Ce jeune est tétanisé. Puis, il sort son téléphone et appelle la police, il aide comme il peut. 

Ensuite, les enquêteurs les abreuvent de questions pour tenter de comprendre les faits. C'est plus tard que la pression redescend enfin. "Je n'allais pas bien", il marque une longue pause et continue : "Je suis choqué mais je pense que je n'ai pas vraiment réalisé ce qui s'était passé." Sur le coup il ne comprend pas, puis après il prend peur parce que son ami habite à deux pas. "Si il était sorti deux minutes plus tôt, c'est lui qui aurait pu y passer, j'ai l'impression que ça peut arriver n'importe où", souffle-t-il_._

Soutien psychologique

Dans la foulée, le lycée a convoqué les élèves dans une salle pour leur expliquer la situation avant de les renvoyer chez eux. Une cellule psychologique doit ouvrir au sein de l'établissement dès la rentrée. Pour le moment les jeunes sont invités à se tourner vers le CHU de Nantes pour un soutien mental. L'administration de l'établissement a transmis un mot à tous les parents et élèves : "Nos pensées les plus chaleureuses accompagnent notre jeune étudiante. Nous mettons tout en œuvre pour accompagner le mieux possible sa famille", écrit le chef d'établissement.

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