Accusé de viol à cause d'un homonyme, il réclame réparation
La cour d'appel de Paris examine ce lundi le dossier de Mohamed Camara accusé à tort de viols à cause d'un homonyme, et qui a passé 5 mois en détention avant que cette erreur judiciaire soit révélée. Il réclame 180.000 euros de dommages et intérêts.
Il s'agit d'une incroyable erreur judiciaire à laquelle la Cour d'Appel de Paris doit mettre un terme aujourd'hui. Un homme envoyé à tort en prison il y a plus de 12 ans réclame réparation. ll a été victime de son homonymie avec un violeur.
En juillet 2001, Mohamed Camara rentre de l'ESt de la France en train vers Paris. cet étudiant de 27 ans va s'y inscrire à l'Université.
Des policiers belges le contôlent : son identité correspond à celle d'un violeur codamné par défaut un mois plus tôt pour le viol de deux mineures à Paris. Direction la maison d'arrêt, Camara clâme son innocence, mais les enquêteurs s'entêtent : il est né la même année, le même jour que le violeur en fuite... seule sa commune de naissance diffère.Au bout de 5 mois enfin, son avocat arrive à faire comprendre la méprise. Il photographie Camara et montre le cliché aux jeunes filles violées : ce n'est pas lui .
Aujourhdui Mohamed Camra parle d'"une vie gâchée", et réclame 180.000 euros de dommages et interets.
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