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A Brest, une femme soupçonnée d'un double infanticide est décédée en prison

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Elle devait être jugée pour assassinats en mars prochain par la cour d'assises du Finistère. Une femme de 37 ans, soupçonnée d'avoir noyé ses deux petites filles en juillet 2021 au Relecq-Kerhuon, a été retrouvée morte vendredi 24 novembre dans sa cellule de la maison d'arrêt de Brest.

Le drame s'était déroulé le 21 juillet 2021 dans cet immeuble récent au Relecq-Kerhuon près de Brest. Le drame s'était déroulé le 21 juillet 2021 dans cet immeuble récent au Relecq-Kerhuon près de Brest.
Le drame s'était déroulé le 21 juillet 2021 dans cet immeuble récent au Relecq-Kerhuon près de Brest. © Radio France - Nicolas Olivier

Son corps a été retrouvé inanimé vendredi dans sa cellule du quartier des femmes de la maison d'arrêt de Brest (Finistère). D'après le procureur de la République Camille Miansoni, qui confirme l'information de nos confrères de Ouest-France, l'hypothèse d'un suicide est privilégiée mais il faudra attendre le résultat de l'autopsie.

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Cette femme de 37 ans était en détention provisoire depuis l'été 2021, lorsque ses deux filles de 4 et 6 ans avaient été retrouvées mortes dans leur appartement rue Hélène-Boucher au Relecq-Kerhuon. Inconsciente lors de l'intervention des gendarmes, la mère de famille avait dû être hospitalisée. Deux lettres avaient été trouvées dans le logement, dont l'une adressée au père des fillettes, qui avait annoncé à son ex-épouse sa décision de divorcer deux mois auparavant. La trentenaire avait confirmé aux enquêteurs qu'elle avait voulu "disparaître avec ses filles".

Il n'y aura pas de procès

Les expertises ont démontré que les deux petites victimes avaient été tuées par noyade. La mise en cause avait expliqué avoir tenté de les endormir avec des médicaments, avant d'évoquer "une amnésie totale" sur les faits. Mise en examen pour assassinats, elle devait comparaître en mars 2024 devant la Cour d'assises du Finistère. Son décès signe l'extinction de l'action publique dans ce dossier.

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