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A bord de l'Alpine A110 qui sillonne l'autoroute du Nord dans la Somme

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Vous l'avez sûrement croisée sur l'autoroute du Nord près de Roye, l'Alpine A110 de la gendarmerie de la Somme lutte contre les grands excès de vitesse dépassant les 150 km/h. Cette voiture est un réel outil de travail pour les gendarmes qui la pilotent.

A bord de l'Alpine A110 qui sillonne l'autoroute du Nord dans la Somme A bord de l'Alpine A110 qui sillonne l'autoroute du Nord dans la Somme
A bord de l'Alpine A110 qui sillonne l'autoroute du Nord dans la Somme © Radio France - Joséphine Ortuno

Avec sa couleur bleu roi et ses lignes bien tracées, l'Alpine A110 du peloton motorisé de la compagnie de gendarmerie de Roye ne passe pas inaperçue sur l'autoroute du Nord. C'est loin d'être l'objectif, "on est là pour que chacun évite les grands excès de vitesse", explique le maréchal Santens, l'un des deux pilotes.

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Souvent stationnée sur des aires d'autoroute, elle bondit sur les conducteurs qui roulent à plus de 150 km/h et ça, en quelques secondes à peine. "On passe de 0 à 100 km/h en 4 secondes", affirme la gendarme Arnold, seconde pilote de la biplace.

L'Alpine A110 est utilisée pour les grands excès de vitesse sur l'autoroute
L'Alpine A110 est utilisée pour les grands excès de vitesse sur l'autoroute © Radio France - Joséphine Ortuno

Un réel outil de travail pour les gendarmes

Avec ses 255 chevaux, l'Alpine A110 est indispensable au quotidien de ces deux pilotes. "Avant on avait une Megane 3 SR, avec l'Alpine, on a presque une tonne de moins", détaille le maréchal Santens. Une voiture plus légère veut dire une voiture qui va "plus vite plus rapidement". Pour la gendarme Arnold c'est parfait : "Quand une personne arrive à plus de 200 km/h et que notre véhicule de service ne nous permet pas de faire des bonds de rattrapage efficaces, c'est toujours très frustrant".

Formée en novembre dernier, la gendarme Arnold fait partie des six militaires françaises à conduire une Alpine pour la gendarmerie. "J'ai fait ma formation sur le circuit de Magny-Cours cette année", affirme-t-elle. Pour celle qui a intégré la gendarmerie il y a cinq ans, "une bonne journée, ça n'est pas une journée où je conduis à 170 km/h car si j'atteins cette vitesse, ça veut dire qu'un automobiliste se met en danger et met en danger tout ce qui l'entoure".

L'Alpine A110 de la gendarmerie de la Somme
L'Alpine A110 de la gendarmerie de la Somme © Radio France - Joséphine Ortuno

"Il faut savoir appréhender le conducteur"

A bord de ce biplace, tout est décuplé : la vitesse, les virages, le freinage, le passage des vitesses… "Il faut vraiment faire attention à tout car elle est très sensible" s'amuse le maréchal Santens. C'est ça qui fait sa force selon la gendarme Arnold, "il faut qu'on ait une capacité de freinage aussi réactive que celle d'accélération". C'est pour cette raison que ces deux militaires ont suivi une formation. "On n'est pas là pour faire des accidents de la route, à la fin de la journée tout le monde doit rentrer à la maison", soutient le maréchal Santens.

Toujours à deux lors d'une intervention, les pilotes doivent appréhender le comportement du conducteur. "C'est toujours surprenant de voir une Alpine sortir de nulle part, faire beaucoup de bruit et en plus de ça, floquée gendarmerie, on ne sait jamais comment le conducteur va réagir", admet le maréchal Santens.

Pour la gendarme Arnold, ça s'est toujours bien passé. "C'est déjà arrivé qu'on me demande une photo de la voiture alors que je suis en train de réaliser un contrôle d'identité", raconte-t-elle.

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