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35e RI de Belfort : les deux militaires identifiés comme néonazis "seront très probablement radiés"

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Les deux militaires identifiés comme des néonazis par une enquête du journal Streetpress ont été entendus par leur hiérarchie. L'enquête se poursuit pour déterminer la véracité des faits. À son issue, il semble très probable que les deux jeunes hommes soient radiés, d'après le commandement.

Belfort armée 35e RI régiment Belfort armée 35e RI régiment
Belfort armée 35e RI régiment © Radio France - / Nicolas Raffin

Les chances de s'en sortir semblent maigres pour les deux militaires identifiés comme des néonazis. Après la révélation faite par le journal Streetpress, les deux membres du 35ème Régiment d'infanterie de Belfort ont été entendus par leur hiérarchie. Tous deux ont reconnu les publications sur les réseaux sociaux, les montrant notamment faisant des saluts nazis. Sur l'une d'entre elle, on pouvait même lire "l'un des régiments les plus nazis au monde", en parlant du 35e RI.

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Désormais, il faut attendre les résultats de l'enquête pour que le cabinet du chef d'état major de l'armée de terre statue sur leur sort. Cependant, l'issue fait peu de doute, selon le lieutenant-colonel Pochard, chef de corps du 35e RI par suppléance : "Même s'il faut prendre le temps de déterminer l'exactitude des propos relayés par l'article, il n'en demeure pas moins que les fait sont avérés". Il leur est donc reproché d'avoir "entaché l'image du régiment et celles des armées, et diffamé le régiment". Pour ces faits, les deux hommes encourent des peines lourdes et devraient probablement être radiés, selon le lieutenant-colonel.

Deux profils différents

Si les faits sont graves et incontestables, d'après lui, il regrette que les deux militaires n'aient pas pris la mesure de leurs agissements. "Que sont-ils allés chercher en dehors de l'armée, et pourquoi ?", s'interroge-t-il. Tous deux ont intégré le régiment récemment, en décembre 2022. Ils sont décrits comme "sans repères et très influençables". Le lieutenant-colonel rappelle malgré tout que les deux jeunes hommes sont différents et n'ont pas le même parcours. L'un des deux, Raphaël G., réfute d'ailleurs toute appartenance au groupe néonazi bisontin "Vandal Besak", soutenu par son comparse, qui le décrit comme un fervent catholique.

Le chef de corps assure, lui, que rien ne permettait d'éveiller les soupçons quant à de potentielles dérives. La surveillance faite par une cellule dédiée de l'armée "ne fait pas tout, surtout sur les réseaux", affirme-t-il.

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