Météo : une nouvelle vague de chaleur arrive en France ce lundi, 38°C à 41°C attendus dans la semaine

Après la vague de chaleur de juin, voici celle de juillet. Météo France confirme ce qui n'était jusqu'ici qu'une hypothèse : une période de températures particulièrement élevées est attendue dès le début de cette semaine. Jusqu’à 39°C sont attendus ce lundi dans le sud, à Mont-de-Marsan (Landes) et Cahors (Lot) selon les dernières prévisions des températures maximales de Météo France. Partout ailleurs, le mercure dépassera les 30°C, il fera très chaud aussi en basse vallée du Rhône. Les maximales atteindront 27°C à 30°C des Hauts-de-France au Grand-Est. C'est à Cherbourg (Manche) qu'il fera le plus frais, avec 23°C.

ⓘ Publicité

Selon les prévisionnistes de Météo France, le pic de chaleur sera atteint samedi prochain.

Une canicule plus intense qu'en 2003 ?

Impossible à ce stade de prévoir précisément l'intensité du phénomène, mais elle s'annonce élevée au minimum. Sur Twitter, le climatologue Christophe Cassou estime que la possibilité d'une canicule plus forte que celle de 2003 n'est pas à exclure. 

Selon les prévisionnistes de la Chaîne Météo, cette vague de chaleur dépassera les seuils de canicule à partir de mardi dans le Sud-Ouest, avant de s'étendre à toute la France. Ils prévoient des pointes de températures allant jusqu'à 41°C. Cette canicule s'annonce "assez remarquable par sa durée, son intensité et le nombre de régions touchées". "Des records de chaleur seront battus", préviennent les météorologistes.

Inquiétude des pompiers

"La canicule va en rajouter une couche cette semaine", s'est inquiété ce lundi sur France Inter, Grégory Allione, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, alors qu'un important incendie a ravagé plus de 600 hectares de végétaux dans le Gard. "C'est une goutte qui commence à faire déborder le vase. Actuellement, il y a des déjà des départs de feu un peu partout", a expliqué le sapeur-pompier. "Le réchauffement climatique ce n'est pas en 2030 ou 2050, c'est maintenant qu'on le voit", a-t-il ajouté évoquant la fatigue de ses collègues et appelant à "recruter" davantage de personnels.