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"C'est terrifiant" : pour Pâques, Surfrider organise une chasse aux déchets sur la plage du Havre

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Pour le lancement de la 30e saison des collectes de déchets, la Surfrider Foundation a organisé une "chasse aux déchets" sur la plage du Havre ce lundi 1er avril. 150 personnes ont fait le déplacement.

150 personnes sont venues ramasser des déchets sur la plage du Havre ce lundi de Pâques. 150 personnes sont venues ramasser des déchets sur la plage du Havre ce lundi de Pâques.
150 personnes sont venues ramasser des déchets sur la plage du Havre ce lundi de Pâques. © Radio France - Lila Lefebvre

Comme chaque année depuis 30 ans, la fondation de défense des océans Surfrider organise des collectes de déchets partout sur nos côtes. L'antenne de la Seine-Maritime a organisé ce lundi 1er avril une "chasse aux déchets" sur la plage du Havre. Quelque 150 personnes ont participé à l'opération.

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Les participants se sont réunis à 9h30 devant La P'tite Rade sur la plage du Havre. Après une distribution de sacs poubelle et de gants, ils ont passé une heure à fouiller entre les galets de la plage. "Il suffit de se pencher, il n'y a pas besoin de chercher", constate Kaïna, venue avec ses parents et son grand frère. Elle est experte, son école a mis en place des "référents déchets", et organise régulièrement des collectes comme celle-ci.

Essentiellement du plastique

Après une heure de ramassage, les déchets ont ensuite été triés : du polystyrène issu de la pêche, des pneus, des bouts de métal, et surtout énormément de plastique. "Vous voyez ces gobelets ? Ils sont interdits depuis 2019, dénonce Jean-Marie Hervieu, l'animateur du réseau Surfrider en Seine-Maritime. La plupart des déchets proviennent de la ville, mais nous ramassons aussi des filets, des emballages de nourriture et de nombreux déchets venant de la décharge du plateau de Dollemard".

Les déchets ont ensuite été triés.
Les déchets ont ensuite été triés. © Radio France - Lila Lefebvre

"L'objectif, c'est de sensibiliser le public aux déchets déversés sur nos côtes, poursuit Jean-Marie Hervieu. On sait bien qu'on ne peut pas ramasser tous les déchets et qu'ils reviendront le lendemain, mais ça permet de réaliser comment, dans notre quotidien, nous pouvons lutter pour qu'ils ne finissent pas dans la nature".

En France, l'association a organisé près de 2.500 collectes l'an passé. Sur la plus haute marche du podium des gros pollueurs, on trouve encore et toujours le mégot (1.552.683 dénombrés en 2023).

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