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Quelles solutions sur Clermont Métropole pour trier ses biodéchets au 1er janvier 2024 ?

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Fini les épluchures de légumes dans la poubelle grise. Au 1er janvier 2024, la loi impose que tous les citoyens aient une solution pour trier leur biodéchets. Comment s'organise la Métropole de Clermont-Ferrand ?

Séverine Lastic, guide composteur à la Métropole de Clermont, accompagne Pierre-Yves, référent pour ce composteur collectif dans son quartier de Cournon. Séverine Lastic, guide composteur à la Métropole de Clermont, accompagne Pierre-Yves, référent pour ce composteur collectif dans son quartier de Cournon.
Séverine Lastic, guide composteur à la Métropole de Clermont, accompagne Pierre-Yves, référent pour ce composteur collectif dans son quartier de Cournon. © Radio France - Juliette Micheneau

Au 1er janvier prochain, la loi impose que chaque citoyen ait accès à des moyens de trier ses biodéchets pour les sortir de la poubelle grise. Seuls 27 millions de Français, soit 40% de la population, auront une solution courant 2024, selon le ministère de la Transition écologique. Et encore, puisque ce chiffre inclut les 10 millions d'habitants qui se contenteront de pouvoir réclamer un bac composteur à domicile sur une base de volontariat.

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Dans la Métropole de Clermont-Ferrand, une collecte des biodéchets à domicile existe déjà depuis 2009, mais dans les zones pavillonnaires où l'on estimait que les résidents pouvaient stocker ce bac supplémentaire. Cette collecte va s'étendre aux hypercentres, avec une cinquantaine de bacs collectifs installés dans le courant de l'année prochaine. Selon Michel Valente, directeur de la gestion des déchets pour Clermont Auvergne Métropole, les emplacements stratégiques pour ces points d'apport volontaire sont encore à l'étude. On pourra y vider ses déchets alimentaires qui nourriront ensuite le méthaniseur de la métropole, producteur de gaz naturel de ville et de compost.

Le développement des composteurs collectifs

Autre option, le compostage qui continue de se développer. A l'approche de l'entrée en vigueur de la loi qui impose ce tri des biodéchets, la demande est d'ailleurs forte au niveau national, au point que la Métropole, censée fournir des composteurs individuels, est victime de rupture de stock et accuse des délais de plusieurs mois pour fournir les habitants qui en font la demande.

Des composteurs de quartier, à destination des résidents d'appartements ou de maisons de bourg sans terrain, ont déjà fait leur apparition depuis quelques années, installés sur des espaces du domaine public. Les riverains intéressés se signalent et sont formés sur le fonctionnement du composteur avant d'y avoir accès. Le compost ainsi produit reste sur place et est distribué dans le voisinage.

Selon Séverine Lastic, l'une des deux guides composteur de la Métropole de Clermont, c'est une solution qui fonctionne bien. Une vingtaine de composteurs de quartiers sont déjà en fonctionnement, elle en accompagne aussi une soixantaine installés en pied d'immeubles dans des résidences. La Métropole vise encore 80 composteurs collectifs à mettre en place dans ses hypercentres.

Autant de restes de pain ou d'épluchures qui n'iront plus dans la poubelle grise, au point que la collectivité envisage de revoir ses tournées de collecte pour privilégier la poubelle de tri jaune, qui déborde, et passer moins pour la grise. Une optimisation qui, en revanche, devra attendre la fin des travaux en ville.

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