Passer au contenu
Publicité

Pollution de l'air en Île-de-France : ça va mieux !

Par

Airparif, l'observatoire de la qualité de l'air en Île-de-France, dévoile ce mardi son bilan pour l'année 2021. Bonne nouvelle, la pollution de l'air diminue dans notre région. Reste quand même un point noir : les bords des grands axes.

Image d'illustration Image d'illustration
Image d'illustration © Radio France - Aurélien Accart

Airparif, l'observatoire de la qualité de l'air en Île-de-France, publie son bilan pour l’année 2021, ce mardi. Comme ses 10 dernières années, la qualité de l’air continue de s'améliorer dans notre région.  Néanmoins, 60.000 Franciliens sont toujours exposés à des concentrations dépassant la valeur limite réglementaire française et européenne pour le dioxyde d’azote, la pollution du trafic routier. Logiquement, ce sont les voisins des grands axes de circulation de l'agglomération parisienne qui sont encore trop touchés.

Publicité

2021 s’inscrit en fait dans la baisse tendancielle des émissions du secteur résidentiel et du trafic routier, détaille AirParif. Mais les résultats de cette année sont aussi dus à des conditions météo     particulières. Un hiver doux et un été frais souvenez-vous. Une baisse tendancielle sur dix ans. Les concentrations de particules ont baissé en moyenne de 35% et 40% (selon les types de particules) et le dioxyde d'azote de 30%. 

De 500.000 à 60.000 Franciliens 

Toutefois, la valeur limite réglementaire française et européenne pour le dioxyde d’azote est toujours dépassée le long des axes routiers majeurs. Le Boulevard Périphérique, l'Autoroute     A1 par exemple. 60.000 Franciliens habitants près de ces axes très fréquentés sont exposés à des taux trop hauts. C'est encore trop bien sûr mais à en 2019, ils étaient 500.000 Franciliens exposés.
 

Autre bonne nouvelle, il y a de moins en moins d'épisodes de pollution. 11 ont été constatés en 2021, dont 10 dus à un dépassement des seuils d’information réglementaires pour les particules PM10 et un à cause de l’ozone, pendant la période estivale. C'est le nombre de journées de dépassement le plus bas depuis dix ans.

Toujours 7.900 décès évitables

De bonnes nouvelles pour Airparif qui voit là des signes encourageants mais rappelle quand même que la pollution de l’air favorise toujours le développement de pathologies chroniques graves, notamment des maladies cardiovasculaires, respiratoires et des cancers. Dans une étude publiée début 2022, l’Observatoire régional de santé Île-de-France (ORS) et Airparif ont même quantifié à 7.900 le nombre de décès prématurés qui pourraient être évités chaque année si on respectait les recommandations de l'organisation mondiale de la santé. Des recommandations, non contraignantes, toujours largement dépassées pour l’ensemble des 12     millions d’habitants d’Île-de-France : sur l’ensemble de la région pour les particules fines PM2,5 et pour l’ozone ; pour 95% des habitants pour le dioxyde d’azote ; et pour 80% des     habitants pour les particules PM10. 

Le bilan de la qualité de l'air en 2021 en Île-de-France par Airparif.
Le bilan de la qualité de l'air en 2021 en Île-de-France par Airparif. - Airparif

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined