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Pollution de l'air dans l'agglomération d'Avignon : comment s'en protéger ?

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Malgré une baisse ces dernières années, la pollution de l'air est toujours très présente en Vaucluse, selon l'association AtmoSud, qui a présenté ses chiffres 2023 ce mercredi.

Une grande partie de la pollution atmosphérique est liée au trafic routier dans le Vaucluse. Une grande partie de la pollution atmosphérique est liée au trafic routier dans le Vaucluse.
Une grande partie de la pollution atmosphérique est liée au trafic routier dans le Vaucluse. © Radio France - JM Le Ray

La pollution atmosphérique baisse depuis 10 ans en région Provence-Alpes-Côte- d'Azur, selon les chiffres 2023 dévoilés par AtmoSud ce mercredi : entre 5 et 20% de baisse en cinq ans dans le Vaucluse, selon les zones. Malgré tout, le département, comme la région, restent bien au-dessus des recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé : entre quatre et cinq fois plus, selon cette association dont le rôle est de surveiller la qualité de l'air. En cause notamment : les transports, les industries et les chauffages individuels à bois.

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Sylvain Mercier, chargé de l'action territoriale du Vaucluse chez AtmoSud, dresse le constat : "Dans le Vaucluse, la moitié ouest du territoire est plus exposée à la pollution, là où se concentrent la plupart des activités humaines et où la pollution aura plus de mal à se disperser dans une situation urbaine dense." En revanche, ces derniers jours offrent un peu de répit sur l'agglomération. "C'est une caractéristique du Vaucluse : cette présence du mistral, qui permet de disperser un peu, voire parfois beaucoup, la pollution."

"Mais il y a aussi des impacts auxquels on ne pense pas forcément, rappelle-t-il*. Le mistral peut potentiellement amener des polluants du nord du Vaucluse, de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui redescendent, mais c'est marginal par rapport à l'amélioration apportée par le mistral"*, souligne le professionnel.

Quelles conséquences sur la santé ?

Parmi les principaux polluants présents dans l'air, on retrouve le dioxyde d'azote : un gaz toxique, corrosif pour les yeux, irritant pour la peau et le système respiratoire, qui peut aggraver l'asthme, la toux et provoquer des maladies respiratoires, allant jusqu'au cancer.

Dans l'atmosphère, des particules fines sont également présentes. Invisibles à l'œil nu, elles sont tellement microscopiques qu'elles pénètrent dans l'organisme pour atteindre le sang et peuvent provoquer des maladies cardio-vasculaires.

Limiter cette pollution et s'en protéger

Afin de se protéger au maximum de cette pollution, rien ne sert de porter un masque : les particules sont trop fines. Il est recommandé de privilégier les transports en commun ou le vélo, d'aérer son logement, plus pollué chimiquement que l’air extérieur, mais plutôt le matin ou le soir. Il est aussi possible de limiter la pratique du sport en extérieur pendant les pics de pollution – ce n'est pas le cas en ce moment grâce à la présence du mistral.

Les aliments anti-oxydants aident l'organisme à lutter : par exemple les fruits rouges, choux, brocolis ou artichauts. Pour l'hiver prochain, AtmoSud recommande aussi, si c'est possible, de renouveler les appareils de chauffage au bois, car les technologies plus récentes émettent moins de particules fines. Pour cela, des aides financières des collectivités existent.

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