Moustiques : plus de 10.000 hectares déjà traités cette année sur le littoral méditerranéen

Ils ont le chic pour nous gâcher la vie, surtout en fin d'après-midi : les moustiques ! Quelle est la situation sur le bassin méditerranéen ? L'EID (Entente interdépartementale pour la démoustication) a fait le point ce lundi 17 juillet. EID Méditerranée contrôle la population des espèces nuisibles de moustiques proliférant dans les zones humides du littoral. "Le niveau des populations d’Aedes caspius (moustique typique des zones humides salées, largement répandu en Camargue, NDLR) décline nettement autours des zones humides naturelles, dont le niveau d’eau est remonté par endroits sous l’influence des vents marins."

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Plus de 10.000 hectares déjà traités

Toutes zones humides confondues, 440 hectares ont été traités. Au total, en 2023, 10.300 hectares ont déjà été traités (contre 17.000 ha en moyenne, à date, dans la période quinquennale 2018-2022). La moitié des surfaces traitées à ce jour l’ont été à partir du mois de juin.

Attention cependant : selon l'EID, une période à forts enjeux démarre, à développement larvaire court (en raison des températures élevées et de la durée du jour) et à densités très fortes, dépassant le seuil d’une densité dite normale de 200 larves par mètre carré.

En ville, près de 40.000 gîtes à Culex pipiens ont été traités sur le domaine public. Ces traitements sont à ce jour supérieurs à la moyenne des cins dernières années (35.300).

Et, également en zones urbanisées, le moustique-tigre (Aedes albopictus) est toujours aussi gênant.

Les zones humides

La situation en zones humides est globalement très calme, les nuisances causées par Aedes caspius, sont à peu près nulles au sud du Gard, en dehors des milieux soumis à irrigations régulières, comme les prairies de Saint-Gilles et de Bellegarde, en journée, "où malgré un contrôle permanent, des émergences résiduelles se font sentir et peuvent devenir gênantes aux heures propices, notamment avant le coucher du soleil", explique l'EID.

"Dans la plaine du Vistre, les prés à taureaux sont également mis en eau depuis deux ou trois semaines, sans véritable gestion de l’eau, rendant les interventions un peu délicates. Si on y observe la présence d’Aedes caspius, le risque est cependant faible dans les communes voisines. La mer un peu forte ne devrait pas générer des surfaces d’éclosions très importantes."