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Métropole de Rouen: 30 nez citoyens, formés pour détecter les odeurs de pollution

Depuis le début du mois de mars, 30 citoyens se sont portés volontaires pour devenir les bénévoles du nouveau réseau de nez de la Métropole de Rouen. Pour y arriver, ils doivent suivre une formation théorique et pratique qui leur permettra notamment de déceler les odeurs de pollution.

La formation comprends 36 heures de cours théoriques et pratiques. La formation comprends 36 heures de cours théoriques et pratiques.
La formation comprends 36 heures de cours théoriques et pratiques. © Radio France - Manon Lombart-Brunel

Depuis le début du mois de mars, 30 citoyens bénévoles sont formés pour devenir le nouveau réseau de nez de la Métropole de Rouen. Leur mission c'est de déceler les odeurs présentes dans l'air de 15 villes de l'agglomération pour essayer de voir notamment si elles ne sont pas signes de pollution potentielle dangereuse. L’initiative a été lancée après l'incendie de Lubrizol en 2019. 

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Les futurs nez doivent apprendre à caractériser les odeurs.
Les futurs nez doivent apprendre à caractériser les odeurs. © Radio France - Manon Lombart-Brunel

"Le but du jeu, c'est vraiment de travailler pour avoir un cadre de vie plus sympa c'est à dire que quand je prends l'apéro chez moi le soir, j'aimerai bien sentir autre chose que des effluves de produits chimiques", explique Bertrand, qui habite à Cléon, juste à côté de plusieurs sites classés Seveso.

Apprendre à vraiment se servir de son nez 

Pour y arriver, la formation prévoit 36 heures de cours. Après trois séances pratiques, l'heure de pratique a sonné pour les apprentis nez. Et apprendre à vraiment sentir, ça demande un peu de travail. L'un des buts de la formation, c'est de se défaire de ses aprioris pour caractériser les différentes odeurs et les classer dans différentes familles.

La formation comprend des cours théoriques et pratiques.
La formation comprend des cours théoriques et pratiques. © Radio France - Manon Lombart-Brunel

"On ne se sert pas de notre nez pour faire de l'analyse objective, on s'en sert pour dire, j'aime, j'aime pas, on est dans la subjectivité, explique Aurore Sebire, formatrice des 30 nez citoyens. Ce qu'on demande à nos nez riverains, c'est d'être objectif et d'utiliser un langage qui peut être compris par tous." 

A la fin de la formation, les nez seront chargés pendant un an de renseigner les différentes odeurs perceptibles autour de chez eux. 

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