Passer au contenu
Publicité

L'éradication de moustiques tigres sur la bonne voie à Castelnau-le-Lez, Clapiers et St-Clément de Rivière

Par

L'EID Méditerranée, organisme scientifique qui s'occupe de la démoustication du littoral, mène des tests sur certains quartiers de ces communes. Les scientifiques ont constaté une baisse de 30% de la population de moustiques, après la mise en place de pièges sur 80 maisons dans chacun d'entre eux.

Une salle de laboratoire de l'EID méditerranée pour l'étude de moustiques. Une salle de laboratoire de l'EID méditerranée pour l'étude de moustiques.
Une salle de laboratoire de l'EID méditerranée pour l'étude de moustiques. © Radio France - Milan Tinnirello

"C'est plutôt encourageant" affirme Yvon Perrin, responsable du projet VECTRAP, lancé dans les trois communes en 2021. L'année dernière ils ont mis en place des pièges à moustiques dans les jardins des maisons de quelques quartiers. "L'idée c'est de déployer ces pièges dans un maximum de maisons, pour arriver à être efficace et réduire au maximum les nuisances".

Publicité

Mais alors qu'est-ce que ce piège ? "C'est un piège à femelles qui sont prêtes à pondre" indique l'entomologiste. "On va les attirer en leur présentant un faux gîte : un sceau avec de l'eau dedans, avec une cloche et un filet moustiquaire qui les empêche d'accéder à l'eau". Les moustiques sont attirés par les milieux aquatiques et les utilisent pour se reproduire. "Une fois qu'elles seront dedans, elles voudront sortir, puisqu'elles ne pourront pas pondre, elles vont se heurter à une carte collante, similaire à ce qui est fait pour attraper les mouches, ce qui va les tuer" argumente le spécialiste des insectes. Avec ce piège, l'EID capture 30 à 40 moustiques par semaine.

Un des pièges à moustiques installés dans les jardins des maisons tests.
Un des pièges à moustiques installés dans les jardins des maisons tests. © Radio France - Milan Tinnirello

Est-ce efficace sur le long terme ?

C'est l'objet de la **dernière phase d'étude de l'EID, **qui commence mi-avril. Les scientifiques se penchent sur le sujet de savoir si les pièges peuvent tenir sur le long terme, sans qu'un spécialiste passe toutes les deux semaines pour vérifier. "L'idée c'est de voir si cette stratégie est durable dans le temps, en autonomie, avec les habitants qui gèrent eux-mêmes la maintenance des pièges" continue Yvon Perrin. La maintenance par un spécialiste a un coût trop élevé.

L'étude prendra fin en 2024, où les communes pourront proposer ou non d'étendre le projet sur tout leur territoire et non plus seulement à quelques quartiers de 80 maisons.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined