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Grêle : A Saint-Médard-en-Jalles, la grêle a complètement mis à l'arrêt l'activité de certains commerces

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La ville a été très durement touchée par l'orage de grêle du 20 juin 2022. Certains commerçants, notamment dans le quartier de Gajac, doivent arrêter leur activité le temps des réparations. D'autres essaient de s'adapter.

La carrosserie Vincendeau à Saint-Médard-en-Jalles doit cesser temporairement son activité La carrosserie Vincendeau à Saint-Médard-en-Jalles doit cesser temporairement son activité
La carrosserie Vincendeau à Saint-Médard-en-Jalles doit cesser temporairement son activité © Radio France - Valentin Larquier

Dans le quartier de Gajac, coiffeurs, pharmaciens, restaurants tentent de poursuivre leur activité tant bien que mal. L'orage de grêle qui est tombé sur la Gironde le 20 juin 2022 a causé, pour beaucoup d'entre eux, d'énormes dégâts. La pharmacie de la Liberté n'est plus ouverte à sa patientèle. Le toit de l'appartement du dessus s'est effondré, inondant le plafond de l'officine. Un petit meuble en bois bloque l'entrée : "Pharmacie ouverte, veuillez patienter dehors". 

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Les clients patientent à l'extérieur de la pharmacie
Les clients patientent à l'extérieur de la pharmacie © Radio France - Valentin Larquier

Sandrine Garnier est la titulaire depuis 2 ans : "A certains endroits, les plafonds menacent de s'effondrer. Les pompiers nous ont demandé de fermer l'intérieur de la pharmacie aux clients", explique-t-elle. C'est la réserve qui a été la plus touchée. Sandrine Garnier estime qu'un tiers des médicaments a été perdus, à cause de l'eau, lors de l'orage de grêle. Vendredi, un container sera déposé sur le trottoir, devant l'officine. Il permettra aux six pharmaciennes d'accueillir leurs clients et de proposer des produits à la vente. "On va avoir cet algeco pour au moins quatre mois, le temps que les travaux soient faits", estime la gérante. 

Certains rayons de la pharmacie sont protégés par une bâche
Certains rayons de la pharmacie sont protégés par une bâche © Reuters - Valentin Larquier

"On ne trouve pas de couvreurs pour bâcher le toit"

A un kilomètre de là, la carrosserie Vincendeau n'en est pas au stade de la réouverture. Le toit, troué par les grêlons, laisse passer les rayons du soleil. Il n'est toujours pas bâché : "Il y a 2 000 mètres carrés de surface dans tout le garage, explique David, l'un des gérants. On ne trouve pas de couvreurs qui parviennent à mettre des bâches sur le toit. Ce matin encore, ils sont venus puis repartis pour chercher d'autres bâches."

En 50 ans, ce garage familial n'avait jamais connu une mise à l'arrêt. Il n'y a plus d'électricité. David, sa sœur Magali et leur frère Laurent espèrent que les machines fonctionneront encore lorsque le courant reviendra. Sur les 50 voitures qui reposaient dans le garage dans la nuit du 20 juin, 30 ont été cassées par les grêlons. Les experts sont passés. Ils estiment le préjudice à plus de 3 millions d'euros. David, Magali et Laurent Vincendeau gardent le moral. Ils espèrent pouvoir retourner au travail le plus rapidement possible. Il en va de l'avenir de leur carrosserie et de la quinzaine d'employés qui ne peuvent plus travailler.

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