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EN IMAGES - Éco-pâturage : une viticultrice savoyarde a son propre troupeau de moutons

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Nadège Grisard, 28 ans, possède en ce moment 23 moutons de deux races différentes et 23 agneaux. Un troupeau qu'elle s'est constitué pour pratiquer l'éco-pâturage, une méthode de débroussaillage vertueuse pour l'environnement.

Passionnée de moutons, Nadège Grisard a rejoint l'exploitation de son père depuis bientôt quatre ans. Passionnée de moutons, Nadège Grisard a rejoint l'exploitation de son père depuis bientôt quatre ans.
Passionnée de moutons, Nadège Grisard a rejoint l'exploitation de son père depuis bientôt quatre ans. © Radio France - Philippe Peyre

C'est dans les vignes, aux côtés de ses 46 bêtes, que l'on rencontre Nadège Grisard. La jeune femme de 28 ans a rejoint son père sur l'exploitation familiale, il y a bientôt quatre ans. Un vignoble situé à Cruet, petit village savoyard situé au pied du Parc Naturel Régional du Massif des Bauges.

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Avant de rejoindre son père sur l'exploitation, Nadège a fait des études d'ingénieure agronome à Montpellier.
Avant de rejoindre son père sur l'exploitation, Nadège a fait des études d'ingénieure agronome à Montpellier. © Radio France - Philippe Peyre

Pas de débroussailleuse mécanique ici pour entretenir les parcelles qui s'étalent sur une quinzaine d'hectares, ce sont les moutons qui gèrent. "C'est mieux que de voir passer le tracteur, ça évite d'utiliser de l'essence", explique Nadège, fière de nous présenter son troupeau de 46 bêtes, dont 23 moutons et 23 agneaux.

La viticultrice possède actuellement plus de brebis de la race Thônes et Marthod, mais elles lui mangent les feuilles de vignes et les bourgeons.
La viticultrice possède actuellement plus de brebis de la race Thônes et Marthod, mais elles lui mangent les feuilles de vignes et les bourgeons. © Radio France - Philippe Peyre

"Les moutons sont plus efficaces"

Les viticulteurs qui ont recours à cette méthode font plutôt appel à des éleveurs ovins. Elle porte la double casquette viticulteur-éleveur. "C'est double de travail", admet-elle, mais c'est sa passion pour les bêtes qui lui a donné envie de se lancer dans l'aventure. "Et les moutons sont bien plus efficaces pour nettoyer autour des ceps que la tondeuse interceps qui peut les abîmer", complète la jeune femme.

Nadège aux côtés de son père, Philippe, leur berger de Savoie et un agneau qui n'arrive pas à tenir debout tout seul.
Nadège aux côtés de son père, Philippe, leur berger de Savoie et un agneau qui n'arrive pas à tenir debout tout seul. © Radio France - Philippe Peyre

Derrière cette méthode, un gain de temps, mais aussi un bénéfice pour les sols grâce aux excréments et urines des moutons qui sont de très bons engrais naturels.

Protection de l'environnement

Une démarche de protection de la nature qu'elle est fière de mettre en avant. "On a un petit panneau avec une photo des moutons au caveau et on en parle, ça nous aide aussi en terme d'image. Et je suis très sensible à tous les changements climatiques qui nous tombent dessus. C'est réel, donc il faut faire des efforts. Je ne veux pas produire du vin pour détruire la planète derrière."

Les 23 moutons du troupeau débroussaillent les parcelles du vignoble, mais aussi celles des viticulteurs voisins.
Les 23 moutons du troupeau débroussaillent les parcelles du vignoble, mais aussi celles des viticulteurs voisins. © Radio France - Philippe Peyre

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