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Dans les coulisses de la Convention citoyenne pour le climat avec les habitants tirés au sort en Drôme-Ardèche

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Une Drômoise et un Ardéchois ont été tirés au sort pour participer à la Convention citoyenne pour le climat. Une fois par mois, ils se réunissent à Paris et tentent de trouver des solutions concrètes pour préserver l'environnement. Une mission délicate, qu'ils n'abordent pas de la même manière.

Martine Rousset a été tirée au sort pour faire partie de la convention citoyenne sur le climat. Martine Rousset a été tirée au sort pour faire partie de la convention citoyenne sur le climat.
Martine Rousset a été tirée au sort pour faire partie de la convention citoyenne sur le climat. © Radio France - Claire Leys

Martine Rousset et Olivier B. font partie des 150 Français tirés au sort pour participer à la Convention citoyenne pour le climat (CCC).  Lancée en juin 2019 par le président Emmanuel Macron, cette convention réunit une fois par mois des citoyens pour échanger autour d'enjeux écologiques concrets comme : se déplacer, se nourrir, se loger. Aidés par des experts, leur mission consiste à définir une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, par rapport à 1990. "Emmanuel Macron s’est engagé à ce que ces propositions législatives et réglementaires soient soumises sans filtre soit à référendum, soit au vote du parlement, soit à application réglementaire directe", indique la CCC sur son site internet

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Des divergences 

Une mission délicate pour Martine Rousset, Olivier B. et les 148 autres citoyens car en matière d'écologie, tous ne sont pas sur la même longueur d'ondes. Martine vit à Nyons et souhaite concilier la préservation de l'environnement avec les contraintes des territoires ruraux. "La colère des gilets jaunes nous montre qu'il ne faut pas oublier les impératifs de justice sociale dans nos propositions".  C'est pourquoi Martine défend, entre autres, la mise en place d'aides financières pour inciter les citoyens à changer leur mode de déplacement. L'Ardéchois Olivier B. chef d'entreprise à Valence dans le secteur de l'immobilier est moins enthousiaste quant à l'utilité de cette convention. "Nous ne sommes pas qualifiés par trouver des solutions pertinentes dans des domaines aussi pointus... Des experts auraient fait un bien meilleur travail !", regrette-t-il, pointant par ailleurs le coût de la CCC, évalué à 4 millions d'euros

Selon Olivier, il faut laisser aux ingénieurs la mission d'inventer des carburants propres et des modes de consommation vertueux. Martine n'est pas d'accord, pour elle l'écologie est l'affaire de tous. "En matière de transports, les citoyens sont bien placés pour savoir ce dont ils ont besoin et peuvent être force de proposition". Une idée parmi d'autres : la création d'une plateforme numérique sur laquelle tous les modes de déplacements seraient répertoriés pour aller d'un point A à un point B sans utiliser la "voiture en solo". 

Martine, Olivier et les 148 autres citoyens de la Convention ont jusqu'à avril 2020 pour se mettre d'accord et présenter leurs conclusions au gouvernement. 

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