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Biocarburant, panneaux solaires... comment l'autocariste lorrain "Prêt à partir" verdit sa flotte

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L'autocariste "Prêt à partir" basé à Gondreville, en Meurthe-et-Moselle, poursuit son objectif de réduction de ses émissions carbone. D'ici 2025, la moitié des véhicules roulera avec du biocarburant. Une solution de transition, avant la conversion à l'électrique pour la quasi-totalité de la flotte.

Près de la moitié de la flotte de "Prêt à partir" roulera au biocarburant d'ici 2025. Près de la moitié de la flotte de "Prêt à partir" roulera au biocarburant d'ici 2025.
Près de la moitié de la flotte de "Prêt à partir" roulera au biocarburant d'ici 2025. © Radio France - Marie Roussel

Bientôt fini le diesel : l'autocariste lorrain "Prêt à partir" se met au biocarburant. D'ici 2025, la moitié des véhicules du groupe, soit 350 cars, roulera au HVO, à base d'huiles végétales et de graisses animales. Ce qui va, logiquement, entraîner la diminution de moitié des émissions carbone pour l'entreprise, qui vont passer de 20 000 tonnes rejetées chaque année à 10 000. "Cela coûte un peu plus cher que le gasoil, une vingtaine de centimes de plus, rapporte François Piot, le président du groupe. Mais on affiche une réduction des émissions de CO2 qui est très importante, estimée par l'ADEME à 83 %. Donc, c'est très intéressant sur le plan écologique."

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Une solution de transition

L'utilisation de ce biocarburant, qui ne nécessite pas d'équipement supplémentaire pour les véhicules concernés, va permettre à l'entreprise de poursuivre sa transition écologique. "C'est une solution de transition, poursuit le PDG. A partir de 2035, on sait qu'on ne pourra plus acheter de véhicule thermique en Europe. Les véhicules d'avenir, c'est du véhicule électrique, ou à hydrogène par exemple."

Dans cet objectif de neutralité carbone, "Prêt à partir" s'est lancé dans la production d'énergies renouvelables. Depuis une dizaine d'années, l'entreprise a créé trois hectares de panneaux solaires. Elle compte en implanter encore entre cinq et dix hectares d'ici fin 2025. Objectif : l'autonomie énergétique d'ici 2035, quand la quasi totalité de la flotte sera électrique. Le coût de cette conversion est estimée à environ 10 millions d'euros. Par comparaison, les frais en carburant s'élèvent à douze millions d'euros de dépense annuelle.

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