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Alerte sécheresse : Nantes et la Métropole s'adaptent aux restrictions d'eau potable

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Depuis l'arrêté préfectoral du 20 juillet, le département de Loire-Atlantique est placé en "alerte eau potable". Nantes et la Métropole appliquent depuis quelques jours des mesures de restrictions sur l'eau et doivent s'adapter en conséquence.

La Métropole de Nantes appelle les particuliers à la modération :  douches moins longues, pas de remplissage des piscines ou encore arrosage nocturne. La Métropole de Nantes appelle les particuliers à la modération :  douches moins longues, pas de remplissage des piscines ou encore arrosage nocturne.
La Métropole de Nantes appelle les particuliers à la modération : douches moins longues, pas de remplissage des piscines ou encore arrosage nocturne. © Maxppp - Patrice Lapoirie

Avec un débit de seulement 121 m3 par seconde contre 475 m3 par seconde début juillet, le niveau de la Loire est en forte baisse. Un déficit qui a conduit la préfecture de Loire-Atlantique à placer tout le département en "alerte eau potable", le 20 juillet. La ville de Nantes et la Métropole doivent faire des économies d'eau. 

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Sont ainsi interdits jusqu'à nouvel ordre pour les particuliers : l'arrosage des pelouses et jardins entre 8h et 20h, le remplissage des piscines privées, le nettoyage des bateaux et des façades de maison. Concernant les collectivités, la ville de Nantes a pris des dispositions dès le mois de mai, précise Robin Salecroix, élu en charge de la politique de l'eau à la métropole. Le nettoyage à grandes eaux des voiries a été suspendu et depuis le début de l'été les jardiniers sont passés en horaires décalés avec des arrosages nocturnes. Les piscines et pataugeoires fonctionnent quant à elles normalement.  

Certaines zones encore plus touchées

Toute la Métropole est en "alerte renforcée" et se trouve concernée par ces restrictions d'usages de l'eau potable. Mais il y a des communes plus touchées que d'autres. C'est par exemple le cas de Bouaye, dans le Sud Loire. Elle fait partie des communes qui dépendent d'un des neuf bassins versant de la Loire concernés par le niveau d'alerte "crise", le seuil d'alerte maximum. 

En l'occurrence, la ville de 7.500 habitants est rattachée au bassin versant de Grandlieu. Seuls les prélèvements d'usage prioritaire y sont autorisés, comme pour la santé publique ou les pompiers en cas d'incendie . "Malgré avoir fait des économies auparavant grâce à des mesures préventives, les restrictions sont totales, précise Freddy Hervochon, adjoint en charge de l'aménagement du territoire. Cela pose sérieusement la question des aménagements des espaces verts à l'avenir."

A Pornic, "les restrictions sont une habitude", d'après le maire, Jean-Michel Brard. La station balnéaire a déjà anticipé. Depuis deux ans, elle plante plus de graminées, des plantes ornementales qui résistent mieux à la chaleur. Car en période de restrictions, il n'y a tout simplement pas d'arrosage des espaces verts. Alors pour prévenir la sécheresse, la mairie a aussi investi l'hiver dernier dans des cuves pour stocker de l'eau supplémentaire. Mais avec les fortes chaleurs que l'on connaît en ce moment, elles sont quasiment vides. 

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