VIDÉO - "Nous on te soutient" : les Bleus se mobilisent contre le harcèlement scolaire

"Tu ne vas pas à l'école pour être malheureux" : Kylian Mbappé, Antoine Griezmann et leurs partenaires de l'équipe de France ont posté jeudi sur les réseaux sociaux un message contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement, après avoir reçu ce mercredi à Clairefontaine (Yvelines) la visite du ministre Gabriel Attal. Un jeune sur cinq est victime de harcèlement scolaire, d'après une étude réalisée pour l'association Marion la main tendue et parue la semaine dernière.

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Dans cette vidéo, les joueurs de l'équipe de France, qui s'apprêtent à affronter Gibraltar samedi à Nice pour les phases qualificatives de l'Euro-2024, déclament chacun un morceau de phrase face à la caméra.

Les Bleus font la promo du 3018

"Normalement, quand tu vas à l'école, tu y vas avec plaisir", commence ainsi le capitaine Kylian Mbappé, "pour apprendre avec tes profs", ajoute le sélectionneur Didier Deschamps. "Tu ne vas pas à l'école pour être malheureux", dit l'attaquant Olivier Giroud. "Pour qu'on se moque de toi, pour te faire insulter, te faire frapper", "pour te sentir seul, triste", complètent les milieux Eduardo Camavinga et Warren Zaïre-Emery et l'attaquant Randal Kolo Muani.

"Que ce soit sur les réseaux sociaux, en classe, dans la cour, en sport, le harcèlement, c'est inacceptable", s'exclame Kingsley Coman, avant que d'autres joueurs enjoignent les potentielles jeunes victimes à en parler autour d'elles. "Il y a un numéro que tu peux appeler, c'est le 3018", conclut Antoine Griezmann, faisant la promotion de cette ligne créée par le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal. Il est gratuit depuis tous les postes (fixes, portables) et est joignable 7 jours sur 7, de 9h à 23h.

Le ministre, qui a lancé une campagne nationale contre le harcèlement le 9 novembre au côté d'Elisabeth Borne, a fait le déplacement mercredi à Clairefontaine, et rencontré Didier Deschamps et les joueurs. La Première ministre avait dévoilé fin septembre un plan interministériel contre le harcèlement, promettant une "mobilisation générale".