Valence : les 56 lycéens de Camille-Vernet sont rentrés de Bruxelles

Ils sont finalement assez souriants ces lycéens de terminale à la descente de leur autocar. Il est 7h10 et devant la desserte des bus, des parents les attendent, inquiets et rassurés en même temps : depuis mardi matin, le lycée communique à travers les réseaux sociaux. "Ce n'est pas un voyage raté" raconte Guillaume qui ne peut s'arrêter de parler. Il a besoin de dire que depuis les attentats de Bruxelles, il vit des moments intenses, à la fois à l'abri de l'événement, et en même temps en plein cœur, dans le centre de la capitale belge. Les jeunes et leurs accompagnateurs auraient du prendre le métro mardi avant de visiter les institutions européennes et Maréva temporise elle aussi, même si elle n'a pas beaucoup dormi dans l'autocar :

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"A l'extérieur j'entendais la police, les pompiers. Je ne disais que de toute façon s'il se passait quelque chose, ils nous protègeraient et qu'il ne devrait pas y avoir trop de soucis."

La lycéenne veut  aussi penser à la suite :

"Ce n'est pas parce que ce genre de choses arrive qu'il faut s'arrêter de vivre. Je pense qu'au contraire il faut continuer à faire des voyages. Il est important de montrer à ces terroristes qu'on est là, on vit et qu'on s'en fiche, on continue."

L'un des enseignants, Olivier Benoit, est lui aussi fatigué mais se montre rassurant devant les parents. L'un des jeunes tombe dans les bras de son père. Une émotion mais pas de larme, plutôt un sourire.

Le proviseur a même prévu un petit déjeuner devant les grilles pour refermer cette séquence particulière pour le lycée Camille-Vernet. Séquence qui n'est pas tout à fait terminée. Dans l'autocar, des jeunes réfléchissaient déjà à une minute de silence, jeudi, avec tous les camarades de ce lycée de Valence.