"Plus on en parle, moins il y a de faits de harcèlement" : Brigitte Macron en visite dans un lycée drômois

"Je suis très fière d'eux". Voilà les premiers mots de Brigitte Macron après avoir rencontré une poignée d'élèves du lycée Algoud-Laffemas, à Valence (Drôme), ce lundi 25 mars. La première dame avait choisi cet établissement pour ces actions de prévention contre le harcèlement scolaire, un de ses thèmes de prédilections. "J'avais lu un article et j'avais vu qu'ils suivaient non seulement les préconisations du ministère, mais aussi qu'ils avaient des initiatives personnelles", explique-t-elle devant la presse.

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Avant cela, la première dame a pu consulter plusieurs affiches produites par les différentes classes dans le cadre de la campagne "Non au harcèlement", ainsi qu'une vidéo. Ensuite, elle a échangé pendant près d'une demi-heure avec des membres du Conseil de la vie lycéenne, des élèves ambassadeurs contre le harcèlement, et avec une classe de STMG ayant mis en place un projet spécial, une pièce de théâtre imaginant une situation de harcèlement.

"Plus il y a de communication, moins il y a de faits, j'en suis persuadée"

Pendant la rencontre, la première dame a beaucoup posé de questions, elle a aussi félicité les élèves et les responsables de l'établissement : "je vous surveille du coin de l'œil, et je me dis, ils sont bons à Valence". Dès la classe de seconde, tous les élèves sont sensibilisés au harcèlement scolaire par une compagnie de théâtre. Puis, tout au long de l'année, des actions sont menées, portées notamment par le Conseil de la Vie Lycéenne mais aussi par les ambassadeurs harcèlement. "Plus il y a de communication, moins il y a de faits, j'en suis persuadée", réagissait Brigitte Macron. Un "point écoute", endroit dédié à la prise de contact avec des victimes, a été mis en place au lycée Algoud-Laffemas. Côté vie scolaire, une réunion fait le point chaque semaine pour contrôler d'éventuels cas, afin de réagir au plus vite.

Communiquer pour prévenir

La rencontre avec la première dame a semblé convaincre les élèves présents. Ceux de la classe de STMG l'ont invitée à une représentation de leur pièce au mois de mai - "je vais voir mais avec les commémorations et les JO j'ai beaucoup de visites" a répondu Mme Macron. Les ambassadeurs harcèlement (cinq au total dans l'établissement), eux, ont apprécié l'échange. "On voit qu'elle est très motivée pour que ça s'arrête, en lien aussi avec des victimes ou famille de victimes de harcèlement", réagit Louis. Il s'est engagé et va faire de la prévention dans son lycée mais aussi dans des collèges, "c'est une cause importante à combattre, certains de mes amis en ont été victime". Même chose pour Yana, "la visite de Brigitte Macron ça m'a rassurée, ça montre que c'est bien ce qu'on fait". Prochain événement : la semaine contre les discriminations, avec des activités animées par élèves et corps enseignants, mais aussi intervenants extérieurs.