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Coronavirus: les parents inquiets à l'idée d'une nouvelle fermeture des écoles

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Un Conseil de Défense se réunit ce mercredi pour explorer toutes les pistes envisagées pour faire face au rebond de l'épidémie. Fermeture des cantines ou des écoles? L'hypothèse inquiète les parents. Du côté des enseignants, le SNUIPP FSU réclame la mise en place de petits groupes, comme au lycée.

Le SNUIPP FSU demande la mise en place de petis groupes dans les écoles, afin de mieux respecter le protocole sanitaire Le SNUIPP FSU demande la mise en place de petis groupes dans les écoles, afin de mieux respecter le protocole sanitaire
Le SNUIPP FSU demande la mise en place de petis groupes dans les écoles, afin de mieux respecter le protocole sanitaire © Radio France - Jean-François Fernandez

Le gouvernement étudie les différentes solutions pour freiner l'évolution de l'épidémie de coronavirus et son variant britannique. Un conseil de défense sanitaire se réunit ce mercredi et le Premier Ministre devrait faire des annonces jeudi. S'oriente-t-on vers une fermeture des établissements scolaires? C'est la question que se posent les familles alors que, dans le Nord, des écoles, collèges et lycées leur demandent de remplir un questionnaire sur leur équipement en informatique. Pour le rectorat, il ne s'agit pas de mesure d'urgence, mais simplement de boucler un état des lieux entamé au mois de juin, afin de doter les enfants qui ne seraient pas encore équipés d'un ordinateur.

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Le spectre d'un nouveau confinement est tout de même présent à la sortie de l'école Diderot, à Lille, où les familles viennent de remplir ce questionnaire. "Nous avons plusieurs ordinateurs à la maison, ce n'est pas ça le problème.", explique François, papa de Mathilde et Sarah, élèves en CE1 et CM2. "Ce qui manque quand on passe aux cours à distance, c'est le lien social. Et apprendre à vivre en société, c'est aussi ça le rôle de l'école." 

Il y a pourtant un moyen simple pour éviter la circulation du virus, rappelle Alain Talleu co-secrétaire du SNUIPP FSU dans le Nord et enseignant à Bailleul, c'est l'abaissement du nombre d'élèves par classe. "Pourquoi ne pas instaurer un système de petits groupes comme au lycée et dans certains collèges?" s'interroge le professeur des écoles. "Imposer un lavage des mains 4 à 5 fois par jour à une classe de 28 élèves, c'est très compliqué. Le protocole est difficile à respecter, surtout sur le temps de cantine." Une intersyndicale appelle d'ailleurs à la grève le 26 janvier, pour réclamer plus de moyens humains afin de gérer la crise sanitaire.

Ce système de petits groupes a en tout cas fait ses preuves dans les lycées de la région. "Avant sa mise en place, avant les vacances de la Toussaint, j'étais sur le point de fermer des classes" raconte Florence Delannoy, proviseure du lycée Montebello de Lille, "Depuis, je n'ai quasiment jamais eu de problème". 

Il ne faudrait pas que les établissements qui ont joué le jeu de la sécurité sanitaire voient leurs élèves pénalisés

Mais la secrétaire générale adjointe du SNPDEN, premier syndicat de chefs d'établissement, rappelle que si les établissements fonctionnent normalement, ils ne le font pas tous de la même manière. Et elle s'inquiète sur la façon dont les épreuves du bac vont être gérées. "Le vrai-faux suspense qui est entretenu depuis le début de l'année est insupportable. On a l'impression que les établissements qui ont joué le jeu pour protéger du virus vont être punis. C'est inadmissible." 

Le Ministre de l'Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, n'envisage pas, pour le moment, le report des du bac. Les épreuves anticipées devraient avoir lieu, comme prévu, en mars.

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