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Beaucoup d'auxiliaires de vie scolaire manquent à l'appel dans les écoles de Vendée

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Depuis la rentrée, de nombreuses écoles de Vendée n'ont pas d'accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). La faute à un très gros retard dans l'attribution des contrats. La direction académique promet un retour à la normale fin septembre.

Dans une école des Sables-d'Olonne, vendredi 6 septembre.
Dans une école des Sables-d'Olonne, vendredi 6 septembre. © Radio France - Marc Bertrand

Une semaine après la rentrée scolaire en Vendée, beaucoup d'école n'ont toujours pas d'auxiliaires de vie scolaire, aujourd'hui appelés accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Ce sont les professionnels qui assistent les enseignants pour s'occuper des enfants hyperactifs ou en situation de handicap. Et c'est la faute à un dysfonctionnement de l'administration

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Un problème de retard de l'administration

A l'école privée Saint-Elme aux Sables-d'Olonne, par exemple, Stéphanie est la seule AESH en poste depuis la rentrée, alors qu'il y a cinq postes normalement : "Je m'occupe de la Classe Ulis de 12 élèves, pour les enfants qui ont un handicap, mais normalement nous sommes deux pour s'en occuper. Et il y a quatre autres élèves dans l'école qui nécessitent un accompagnement, et je ne suis pas avec ces élèves", déplore-t-elle. Une deuxième AESH doit arriver dans l'école à partir de jeudi 12 septembre.

On ne peut pas dire qu'on manque d'AVS, seulement ils ne sont pas dans les classes parce qu'ils n'ont pas reçu d'information les envoyant dans les écoles"
- Jean-Jacques Bobin, Snui-PP

Et cette école n'est pas une exception. Il y a 700 auxiliaires de vie scolaire en Vendée. Et pour gérer leurs plannings, ils ne sont que deux personnels administratifs, selon le syndicat Snui-PP FSU. Dont un a été en arrêt de travail au moment de réaliser les plannings. Et rien n'était prêt à la rentrée. La direction académique reconnaît un "problème RH" à l'origine des retards.

Tout devrait être réglé fin septembre

Pendant ce temps-là les enseignants sont dépassés. Certains parents, dans quelques cas extrêmes, ont même retiré leur enfant de l'école le temps qu'un AVS arrive : "J'ai un enfant dans mon école, c'est son grand-père qui vient à l'école pour l'aider, parce qu'il ne peut pas rester en classe sans accompagnateur", assure Jean-Jacques Bobin, enseignant en primaire et syndicaliste au Snui-PP.  

En fin de semaine dernière, la direction académique a demandé à tous les auxiliaires de vie scolaire de retourner dans leurs école de l'an dernier. Tant pis si les enfants dont il faut s'occuper ne sont plus là, ou ont changé d'école. On pare au plus pressé, ensuite on ajustera dans les prochaines semaines. La direction académique a aussi embauché deux contractuels supplémentaires, pour attribuer les contrats en urgence. Et elle promet que tout sera revenu à la normale d'ici fin septembre.

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