Vente aux enchères de Noël "chez Ma tante"

Des stylos, des bagues et même des bicyclettes. Le crédit municipal de Paris a mis en vente près de 200 objets ce samedi qui pourraient se retrouver au pied du sapin de noël. Dans la salle, les mains se lèvent mais les prix ne montent jamais haut, quelques centaines d'euros en moyenne. Gisèle s'est offert une bague à 550 euros. "J'aime bien voir les enchères monter puis renchérir, c'est un peu comme jouer au casino, c'est agréable" dit-elle tout sourire avec son lot dans les mains. Dans la salle pleine à craquer, il y a aussi des gens venus par curiosité et qui n'ont pas l'habitude des enchères. "j'ai vu que c’était tout un bric-à-brac qui était en vente, je suis venu voir pour m'amuser et assister au spectacle" explique Nicole.

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10% des objets déposés au crédit municipal ne sont jamais récupérés par leurs propriétaires

Cette vente c'est surtout l'occasion de mettre en lumière le prêt sur gage explique le directeur des ventes du crédit municipal. Jean Pierre Esteveny estime que cette forme de crédit est méconnue. "Parfois on a besoin d'argent mais on est dans une situation difficile pour emprunter. Si on a un objet de valeur, on peut le déposer et obtenir des liquidités" explique-t-il.

"Nous avons une vocation sociale avant d'avoir une vocation commerciale" assure Jean Pierre Esteveny, le directeur du crédit municipal de Paris

Actuellement, plus d'un million d'objet sont entreposés dans les coffres du crédit municipal de Paris. Près de 80.000 personnes poussent chaque année les portes de "chez Ma tante", un chiffre en hausse depuis plusieurs années. 90% des biens seront récupérés par les clients, les 10% restants seront mis aux enchères comme ce samedi.