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"Travailler nous coûte cher" : Dans la somme, ces métiers qui subissent la hausse du prix des carburants

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Le prix des carburants continue de grimper. Dans certaines stations, le prix du litre a déjà dépassé les deux euros et il n'est pas prêt de s'arrêter. Une situation compliquée pour de nombreux métiers, où l'usage de la voiture est essentiel.

Le litre de carburant coute 10 centimes de moins dans plus de 1 000 stations Total en zone rurale Le litre de carburant coute 10 centimes de moins dans plus de 1 000 stations Total en zone rurale
Le litre de carburant coute 10 centimes de moins dans plus de 1 000 stations Total en zone rurale © Radio France - Jean-François Frey

Elle fait 120 km en voiture chaque jour ! Marielle Allou est infirmière libérale à domicile et présidente du Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) Amiens Santé. Cela fait 32 ans qu'elle exerce ce métier et aujourd'hui, la hausse du prix des carburants est un véritable handicap dans son travail. "Je vois environ 40 patients par jour. Avant je mettais 40 euros de gazole, maintenant je suis à 60. A la fin du mois j'ai 200 euros en moins", explique t-elle. 

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Les aides à domicile bénéficient d'une aide kilométrique mais bien inférieure à la hausse du prix des carburants. Elle demande donc la détaxation des carburants pour les professionnels de santé qui se rendent chez leurs patients. 

"On fait une croix sur les bénéfices"

Situation de plus en plus compliquée également pour les Food Truck. Simon est l'heureux propriétaire d'un de ces camions-restaurants qui sillonnent les routes des Hauts-de-France.  Cette hausse engendre un coût de 20% supplémentaire sur son activité. "On a du reporté le coût de cette hausse sur nos produits" concède t-il. 

De son coté, Jules Slaviero n'a pas choisi d'augmenter ses prix. Il a 26 ans et il a créé il y a deux ans une entreprise de food truck basée à Amiens et spécialisé dans la street food :  "Pour l'instant, je n'ai pas prévu d'augmenter le prix de mes produits, mais c'est vrai que je vois les bénéfices fondre de plus en plus", se désole t-il. "O_n est passé d'un déplacement qui coûte d'une quinzaine d'euros pour aller sur un emplacement à 35-40 euros, on a plus que doublé._ On a fait une croix sur une partie des bénéfices qu'on prend"

Du côté des chauffeurs routiers, la situation n'est pas la même. "Cela nous impacte mais nos prix sont indexés sur celui du carburant. C'est réglementaire, du coup cela ne nous pénalise pas mais au bout de la chaîne, cela pénalise davantage le consommateur" explique Jean-Stéphane Prévoté, dirigeant d'une entreprise de transports et président de la Fédération Nationale des Transporteurs Routier en Picardie. 

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