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Télétravail : « On est très attentif au moindre signe de fatigue ou d'isolement »

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Une société de Nancy expérimente le télétravail depuis plus de trois ans et sa DRH estime que la forme hybride avec plusieurs jours de télétravail par semaine va se développer et permet de mieux concilier travail et vie personnelle. Chez Adista, le télétravail fait partie du quotidien.

Le télétravail hybride : une réalité chez Adista. Le télétravail hybride : une réalité chez Adista.
Le télétravail hybride : une réalité chez Adista. © Radio France - Thierry Colin

La société Adista, dont le siège est à Maxéville, en banlieue de Nancy, est spécialisée dans les télécommunications et l’hébergement de serveurs pour les entreprises et les collectivités, les fameux clouds, ces nuages qui sont hébergés dans un « data center » sécurisé. Une entreprise de 900 salariés avec 35 agences en France et à l’étranger qui expérimente le télétravail partiel depuis de plus de trois ans et qui n’a pas été surprise par les différents confinements.

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L’obligation de télétravail décrétée par le gouvernement fin décembre est apparue logique. Dans l’open-space qui regroupait 110 salariés en temps normal, seuls une dizaine de développeurs sont présents sur site, les autres sont restés chez eux certains emportant avec eux leurs deux écrans. 

Plus de souplesse

Pour la directrice des ressources humaines, Alexia Amand, il faut faire confiance aux salariés mais aussi rester à l’écoute : « On est très attentif au moindre signe de fatigue ou d'isolement et ce qui nous manque le plus, ce sont les moments conviviaux, physiques, qu'on avait l'habitude de partager ensemble avant cette pandémie ».

Une DRH qui s’aperçoit que certains développeurs informatiques sont plus efficaces et concentrés à leur domicile pour finaliser un travail et n’hésitent pas à demander plusieurs jours de travail à distance de suite. La charte de télétravail de l’entreprise a évolué après le premier confinement avec plus de souplesse suite à un sondage interne auprès des salariés. 

Des bureaux désertés début janvier.
Des bureaux désertés début janvier. © Radio France - Thierry Colin

Pour Alexia Amand, ce travail à distance fait partie de la société : « Nous sommes amenés à repenser les organisations du travail et en particulier ce qu'on appelle l'hybridation du travail et à travailler également sur l'équilibre vie pro vie perso ».

Fausses réunions

Les cadres de la société créée en 1981 reconnaissent que le présentiel est essentiel pour l’esprit d’équipe et Fabian Costet – qui alterne entre bureau et travail à la maison avec une webcam sur pied pour de meilleures images en visio - n’hésite pas mettre à l’ordre du jour de « fausses réunions en visio » une à deux fois par semaine où l’ordre du jour disparait pour, en fait, créer un moment informel avec ses collaborateurs : « C'est juste pour savoir si ça va bien. Sinon, on a tendance à ne pas le faire puisqu’au bureau, on discute avec les gens que l’on croise à la machine à café, c'est le hasard qui fait les choses mais à distance, le hasard, il faut le provoquer ».

Un "data center" sollicité en 2022.
Un "data center" sollicité en 2022. © Radio France - Thierry Colin

Une société qui n’a aucun souci technique puisque spécialisée dans les communications avec des « data centers » qui tournent à plein régime et des informaticiens spécialisés dans la cyber-sécurité. Un marché du « cloud » très prometteur qui va être porté par le télétravail qui a forcément tendance à se développer au-delà de la pandémie de Coronavirus. 

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