Sommet du G20 : ce qu'il faut retenir

La question ukrainienne a dominé l'ordre du jour du sommet de Brisbane, mais dans ce rendez-vous annuel les grands dirigeants de la planète se sont également penchés sur la croissance économique et sur le réchauffement climatique.

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La croissance

C'était le sujet phare de ce sommet : le renforcement de la croissance mondiale. La déclaration signée à Brisbane est censée doper de 2,1 points la croissance mondiale d'ici cinq ans, notamment en favorisant l'investissement et les infrastructures et en accroissant les échanges commerciaux et la concurrence.

Le climat

Le sujet n'était pas au programme du G20,  mais un accord inattendu a été trouvé sur le réchauffement climatique. La déclaration du préconise des mesures pratiques que les pays pourraient prendre dans l'optique de parvenir à un accord global lors de la conférence sur le climat qui aura lieu en décembre 2015 à Paris et suggère de contribuer au Fonds vert pour le climat, un mécanisme mis en place par l'Onu pour aider les pays en développement à financer des projets de lutte contre le réchauffement.

L'Ukraine

La question qui fâche : la situation en Ukraine. Et les Anglo-Saxon se sont montré plus fermes que jamais. Le Premier ministre britannique David Cameron a mis en garde la Russie : "Je pense que le président Poutine est conscient qu'il se trouve à un carrefour" . Vladimir Poutine, écourtant sa présence à Brisbane, est reparti avant le déjeuner de clôture du sommet. Ce dernier, à contre-courant de ses partenaires occidentaux, a estimé qu'il y avait de "bonnes chances" que le conflit ukrainien soit résolu" même si, a-t-il concédé, "cela peut paraître étrange" .

Les "Mistral"

Concernant la question des porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie à la France, François Hollande a confirmé qu'elle n'avait pas été abordée lors du sommet du G20 et qu'il prendrait sa décision* "en dehors de toute pression".*