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Scopelec, sous-traitant d'Orange, placé en procédure de sauvegarde

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Près de 2.000 salariés pourraient se retrouver sans emploi, dont 500 en Occitanie. Le sous-traitant basé dans le Tarn a perdu plusieurs appels d'offres importants, lancés par l'opérateur Orange dont dépend 75% de son activité. La coopérative doit se réorganiser pour éviter la liquidation.

Les salariés de Scopelec, sous-traitant d'Orange, réunis en assemblée générale le 3 mars à Labège au sud-est de Toulouse. Les salariés de Scopelec, sous-traitant d'Orange, réunis en assemblée générale le 3 mars à Labège au sud-est de Toulouse.
Les salariés de Scopelec, sous-traitant d'Orange, réunis en assemblée générale le 3 mars à Labège au sud-est de Toulouse. © Radio France - Marion CHANTREAU

Un coup de massue pour les salariés de Scopelec. Basée à Sorèze dans le Tarn, la plus grande Société coopérative de production (Scop) a perdu plusieurs appels d'offres importants, lancés par Orange. L'opérateur représentait jusqu'à maintenant 75% de l'activité de Scopelec. 

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La Scop a annoncé vendredi soir être placée en procédure de sauvegarde, depuis un jugement du tribunal de commerce de Lyon, en date du 17 mars 2022. "Au 1er avril 2022, à moins que la situation n'évolue dans un sens favorable, plus de 1.000 collaborateurs pourraient se retrouver sans activité", a également averti la société. Plus de 500 personnes sont employées par Scopelec en Occitanie. 

Orange lui a préféré des concurrents moins chers. Mais le géant des télécoms assure de son côté que la perte de ces contrats de sous-traitance est plutôt liée à des problèmes de qualité de service. "Scopelec a reçu plusieurs dizaines de mises en demeure en raison de manquements sur certains territoires, [ce qui] a conduit Orange à revoir l'attribution des zones (géographiques) confiées à chacun" de ses sous-traitants explique Orange. 

Un avenir à repenser

Scopelec a toujours des missions d'installation de fibre optique et de la maintenance du réseau cuivre d'Orange. Dans son communiqué vendredi, la Scop reconnait avoir "un cadre contractuel acceptable" pour la reprise de certains de ses salariés par les nouveaux titulaires des contrats perdus, "avec reprise d'ancienneté et maintien des conditions salariales".

En revanche, la perte de ces contrats nécessite obligatoirement un accompagnement financier de Scopelec pour éviter la cessation de paiement. L'entreprise doit aussi se réorganiser pour faire face à cet effondrement de près de 40% de son chiffre d'affaires, soit 475 millions d'euros en 2021. 

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