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Pont-à-Mousson : pas de chômage partiel chez Saint-Gobain PAM, grâce à deux grosses commandes

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La direction du groupe Saint-Gobain PAM se réjouit ce lundi de ne pas avoir besoin de faire recours au chômage partiel, pourtant envisagé en ce début d'année 2024. Deux grosses commandes vont permettre notamment aux haut-fourneaux de Blénod-lès-Pont-à-Mousson de fonctionner à plein régime.

Entrée de l'usine Saint-Gobain PAM à Blénod-lès-Pont-à-Mousson Entrée de l'usine Saint-Gobain PAM à Blénod-lès-Pont-à-Mousson
Entrée de l'usine Saint-Gobain PAM à Blénod-lès-Pont-à-Mousson © Radio France - Arthur Blanc

Le carnet de commandes se remplit à nouveau à Saint-Gobain PAM, après une année 2023 marquée par un coup d'arrêt à partir de l'été, et des séries de chômages techniques, le géant de la canalisation annonce ce lundi qu'il écarte l'idée d'un chômage partiel, envisagé pour ce début 2024. Ce rendu possible par deux grosses commandes à l'international : l'une en Italie et l'autre en Angola.

Le marché français toujours en berne

"Ce sont des commandes emblématiques de ce qui peut être fait en terme d'investissement dans l'eau", se réjouit Arnaud Treguer, "On fait part d'une commande quasi historique pour l'usine de Foug en petit diamètre", poursuit-il évoquant la commande italienne. Concernant cette dernière : 623km de canalisations sont en train de voir le jour à Foug et Blénod. Concernant l'Angola, il s'agit d'un projet de canalisations de très grands diamètres "qui fait la fierté de Pont-à-Mousson".

En revanche, un bémol reste sur le marché français. "Il est à la peine, toujours, et nous avons besoin d'investissements dans la structure de l'eau. Les besoins en stress hydrique sont nombreux, et ce qu'il se passe en terme de résilience des infrastructures n'est pas à la hauteur des enjeux", regrette Arnaud Treguer. Ce qui rend délicate la projection à long terme. "Pour l'instant, le chômage partiel est écarté. Mais le marché de l'eau est cyclique, c'est difficile de faire des prévisions à plus de 6 mois. Donc nous restons prudents : l'hirondelle ne fait pas le printemps, et malgré ces bonnes nouvelles, le marché reste à la peine", décrit-il.

Du côté des syndicats, on se réjouit évidemment de ce non-recours au chômage partiel, même si on estime que ces deux gros contrats ne sont pas les causes exactes de cette décision. Julien Hézard, de la CGT, affirme que le chômage partiel est évité grâce à la remise en route du haut-fourneau 2, désencrassé cet hiver après une fin d'été et un automne à l'arrêt pour chômage technique. "Le haut-fourneau 2 permet d'avoir un moyen de fusion et donc de ne pas avoir recours au chômage partiel. Mais globalement, que ce soit le redémarrage de l'installation, ou la rentrée de nouvelles commandes, ce sont de bonnes nouvelles."

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