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Plus de 3,3 millions d’euros pour 126 ex-Electrolux de Revin licenciés "sans cause réelle ni sérieuse"

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Le conseil de prud’hommes de Charleville-Mézières a condamné ce vendredi 4 novembre, la SAI, repreneur du site Electrolux de Revin en 2018 à verser 3,3 millions d’euros d’indemnités, de dommages et intérêts à 126 licenciés. Leur licenciement est jugé "sans cause réelle ni sérieuse".

Les salariés non-repris veulent bénéficier des mêmes conditions de départ que celles accordées en 2014 par Electrolux Les salariés non-repris veulent bénéficier des mêmes conditions de départ que celles accordées en 2014 par Electrolux
Les salariés non-repris veulent bénéficier des mêmes conditions de départ que celles accordées en 2014 par Electrolux © Radio France - Alexandre Blanc

La justice donne raison aux anciens salariés d’Electrolux à Revin. Après 4 ans de combat judiciaire, le conseil des prudhommes de Charleville-Mézières a jugé sans cause réelle et sérieuse le licenciement économique de 126 anciens salariés d’Electrolux en 2018

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C'est un très grand aboutissement, une très grande victoire" - Jean-Pierre Villeret, ancien délégué syndical FO 

Les 126 licenciés,  se partageront plus de 3,3 millions d’euros d’indemnités et de dommages et intérêts. C'est bien en-dessous des 8 millions d'euros qu'ils demandaient. La plupart d'entre eux toucheront entre 10 000 à 40 000 euros. 

Ce n’est pas Electrolux qui paiera 

La responsabilité d’Electrolux, qui a cédé le site de Revin à SAI en 2014, n’a pas été retenue. Quatre ans après son départ, aux yeux des salariés, Electrolux était pourtant resté le gérant de fait du site revinois. En 2018, en élargissant le redressement judiciaire de SAI à Electrolux, la Cour d’appel d’Amiens a d’ailleurs validé cette implication du géant suédois de l’électroménager. 

des palettes de bois brûlent dans la cour de l'usine Electrolux de Revin dans les Ardennes
des palettes de bois brûlent dans la cour de l'usine Electrolux de Revin dans les Ardennes © Radio France

C’est donc SAI, le dernier employeur, qui est condamné à verser les indemnités et dommages et intérêts. Si l’entreprise, en liquidation judiciaire, n’a pas la possibilité de régler, les sommes seront versées par le fonds de garantie des salaires. 

Encore 15 cas à trancher 

Pour 15 salariés protégés, du fait de leurs mandats syndicaux, le conseil des prud’hommes n’a pas tranché. Soit il a sursis à statuer en attendant une décision définitive de la justice administrative, soit il a rejeté les demandes. 

Tout comme SAI, ces derniers ont un mois pour faire appel de la décision devant la chambre sociale de la Cour d’appel de Reims. 

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