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Pizzas contaminées : Nestlé en négociation exclusive avec un repreneur italien pour l'usine Buitoni de Caudry

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Ce lundi 13 novembre, Nestlé a annoncé être entré "en négociation exclusive" avec l'italien Italpizza, qui pourrait reprendre l'usine Buitoni de Caudry. Le projet d'acquisition pourrait être finalisé d'ici au début de l'année 2024 avec le fabricant italien de pizzas surgelées.

L'usine Buitoni de Caudry emploie 220 personnes et produit les pizzas "Fraich'Up", incriminées dans les contaminations à la bactérie E-coli. L'usine Buitoni de Caudry emploie 220 personnes et produit les pizzas "Fraich'Up", incriminées dans les contaminations à la bactérie E-coli.
L'usine Buitoni de Caudry emploie 220 personnes et produit les pizzas "Fraich'Up", incriminées dans les contaminations à la bactérie E-coli. © Radio France - Cécile Bidault

Huit mois après l'annonce de la fermeture de l'usine Buitoni de Caudry, dans le Nord, Nestlé annonce ce lundi être entré "en négociation exclusive" avec un fabricant italien de pizzas surgelées,Italpizza. Depuis le scandale sanitaire des pizzas contaminées à l'E. coli, Nestlé cherche un repreneur pour l'usine de Caudry.

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Jusqu'à 140 emplois à terme d'ici 2026-2027

Cette négociation avec l'italien Italpizza aboutira-t-elle à une reprise ? Le "projet d'acquisition pourrait être finalisé d'ici le début de l'année 2024", précise en tout cas le groupe Nestlé. Il permettrait de "relancer une activité de production au travers d'un projet solide et pérenne avec des perspectives d'emploi", précise Nestlé. Selon le communiqué du groupe, Italpizza possède "six usines qui fournissent des clients dans 56 pays".

Selon Roland Lescure, le ministre délégué à l'industrie, dont la visite annoncée ce matin a été annulée, assure que les emplois seront préservés : "40 en 2024, puis 70 en 2025 et à terme 140" en 2026 ou 2027.

"c'est une bonne nouvelle pour le territoire" explique **Stéphane Derammelaere délégué FO qui précise que l'éventuel repreneur n'est pas obligé de reprendre les salariés de la SPAC "est-ce que Nestlé n'a pas poussé un peu pour reprendre des salariés de la SPAC, peut-être mais légalement ils ont aucune obligation" lance le syndicaliste qui ajoute "étant donné qu'on était déjà dans le monde de la pizza, forcément ça va être beaucoup plus facile aux salariés de refaire ce produit là, ce serait un avantage, puisqu'ils veulent démarrer au plus vite".

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Sur les 113 salariés concernés par le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) cet été, une dizaine ont été reclassés en interne sur d'autres sites Nestlé, une dizaine d'autres ont trouvé des emplois dans les entreprises agroalimentaires du secteur dont Candia à Awoingt. Mais pour beaucoup ce sont des emplois précaires explique le syndicaliste qui estime que ces salariés pourraient revenir dans leur ancienne usine si la reprise est actée.

Frédéric Bricout, maire divers droite de Caudry, s'est félicité auprès de l'AFP d'une "très bonne nouvelle pour notre territoire". Selon lui, "8 à 12 millions d'euros d'investissements devraient être réalisés sur cinq ans".

L'usine de Caudry, en activité depuis 1982, est au cœur du scandale des pizzas surgelées à pâte crue de la gamme Fraîch'Up, qui pourraient avoir provoqué la mort de deux enfants et l'intoxication de dizaines d'autres par la bactérie Escherichia coli. Une information judiciaire est ouverte depuis mai 2022 à Paris pour homicide involontaire dans le cas de deux victimes et blessures involontaires pour 14 autres, selon une source judiciaire. Un accord pour indemniser les victimes, dont le montant n'a pas été dévoilé, a été signé le 31 mars par Nestlé.

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