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Opération escargot des chauffeurs VTC au Zénith de Montpellier

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Ce lundi matin dès 7h, les chauffeurs VTC appellent à une opération escargot au départ du parking du Zénith de Montpellier et jusqu'au Corum. Ils dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail.

Les chauffeurs VTC à Montpellier dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail. Les chauffeurs VTC à Montpellier dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail.
Les chauffeurs VTC à Montpellier dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail. © Maxppp - Franck Dubray

La circulation sera certainement très compliquée ce lundi matin sur la deux voies entre le Zénith de Montpellier et le Corum. Les chauffeurs VTC menacent de bloquer la circulation dès 7h pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. Ils répondent à l'appel de l'association FM VTC, qui représente une centaine de chauffeurs à Montpellier. D'autres mobilisations sont prévues, notamment à Nice.

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Un numerus clausus pour les VTC ?

Les chauffeurs VTC réclament par exemple l'instauration du numerus clausus, pour limiter le nombre de VTC dans la région, ou encore une régulation sectorielle, une mesure censée empêcher d'autres VTC de venir passer la saison estivale dans les stations balnéaires du littoral héraultais : "Toute l'année, les chauffeurs parisiens tournent à plein régime, et l'été, quand on commence à bien marcher, nous aussi, ils descendent sur la côte. Le problème, c'est qu'ils sont favorisés par les algorithmes des applications et on se retrouve lésés" dénonce Karim Hellal, porte-parole de l'association FM VTC.

De la souplesse pour les amendes

Les chauffeurs VTC souhaitent aussi un meilleur partage de la route avec les taxis, c'est-à-dire le droit de circuler aux heures de pointe sur les voies de bus ou encore d'obtenir des emplacements dédiés dans les gares et les aéroports.

Enfin, l'association aimerait davantage de souplesse concernant les amendes. Certains chauffeurs travaillent avec "la peur au ventre à cause de la vidéo verbalisation, relève Karim Hellal. Même si on a fait une bonne journée, on ne sait pas si on n'a pas pris une amende de 35 euros pour déposer ou prendre un client. On peut avoir jusqu'à 300 euros d'amendes par mois." Des conducteurs VTC refuseraient même certaines courses, conclut-il, comme celles proches de la préfecture de l'Hérault, "où il y a une chance sur deux de se faire verbaliser."

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