Limoges Métropole lance ses deux premières bornes de recharges pour véhicules électriques

Guillaume Guérin, le président de Limoges Métropole, le reconnait : ce ne sera pas facile de faire abandonner la voiture thermique que ce soit en zone rurale ou dans l'agglomération où les infrastructures manquent encore. "Il était absolument essentiel de répondre aux besoins de ceux qui roulent ou aspirent à rouler à l'électrique ou l'hybride. Et donc il faut des bornes", dit-il. Limoges Métropole vient donc d'inaugurer ce vendredi ses deux premières bornes. Une à Limoges, face au palais des sports de Beaublanc, et l'autre à Condat-sur-Vienne.

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À terme, Limoges Métropole compte installer pas moins de 210 points de recharge sur le territoire de la communauté urbaine, dont 126 sur Limoges. Ces bornes seront réparties sur le territoire, à la fois dans des zones résidentielles et parcs d'activités. Aujourd'hui, les voitures électriques représentent 3% du parc automobile français.

Plusieurs puissances de recharge

C'est Izivia, filiale d'EDF, qui finance et déploie ces bornes de recharge pour véhicules électriques. Certaines permettront une charge très rapide. "150 kilowatts, ça permet de recharger en une vingtaine de minutes pour ceux qui viendront faire leurs courses à Limoges ou transiteront ici sur le trajet de leurs vacances", explique Matthieu Renaudin, le direction communication d'Izivia.

Il y aura également des bornes plus lentes, de 22 kilowatt, "pour 100 kilomètres, ça coûtera moins de 5 euros pour un abonné, 6 euros pour un visiteur de passage", complète Matthieu Renaudin. Un tarif préférentiel est également prévu pour les recharges de nuit, 22h et 8h du matin.

Les bornes, mais aussi la collecte des déchets et les transports en commun

C'est en fait toute une politique de décarbonation dans laquelle s'est lancée Limoges Métropole. Outre l'installation de ces bornes de recharge pour véhicules électriques, Guillaume Guérin rappelle que "la collecte des ordures ménagères est 100% décarbonée" sur le territoire et que le réseau de transports est lui aussi concerné.

Tout ça en gardant un mix énergétique termine le président de la communauté urbaine : "Je ne veux pas être dépendant seulement de l'électrique, je ne veux pas être dépendant demain seulement de l'hydrogène et je ne veux pas être dépendant uniquement du biogène. Le jour où il y a une technologie qui plante, il faut que le réseau continue de marcher."