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Les commerçants de deux villages du Périgord noir baissent le rideau samedi pour dénoncer l'inflation

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Tous les commerçants de Groléjac et de Carsac-Aillac sauf un, vont baisser leur rideau samedi entre 15 et 16 heures. Ils participeront à un convoi entre le cimetière de Carsac et la Halle marchande de Groléjac, pour dénoncer les effets de l'inflation sur leur activité.

Tous les commerces de Groléjac et de Carsac- Aillac vont baisser le rideau une heure samedi Tous les commerces de Groléjac et de Carsac- Aillac vont baisser le rideau une heure samedi
Tous les commerces de Groléjac et de Carsac- Aillac vont baisser le rideau une heure samedi © Radio France - Valérie Dejean

La rivière les sépare mais qu'ils soient à droite ou à gauche de la Dordogne, ils iront dans le même sens samedi après-midi. Tous les commerçants de Groléjac et la quasi totalité de ceux de Carsac-Aillac vont baisser leur rideau pendant une heure de 15 heures à 16 heures . Ils vont aussi former un convoi ensemble pendant 5 kilomètres, avec leurs clients, du cimetière de Carsac à la halle marchande de Groléjac.

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L'avenir du monde rural en question

Pour tous ou presque, c'est l'avenir du monde rural qui est menacé par l'inflation. Les prix flambent. Dans la supérette de Sandy et Georges Baynat à Groléjac, même les premiers prix ont la fièvre. le sucre par exemple est deux fois plus cher. Alors ils commandent moins, font moins de marges, manquent de trésorerie. Et les victimes de ces hausses ce sont les clients qui achètent moins cher. Marie-Lou caissière, le constate tous les jours : " les gens consomment moins"

Marie-Lou la caissière,  Sandy et Georges Baynat à l'initiative de la manifestation samedi
Marie-Lou la caissière, Sandy et Georges Baynat à l'initiative de la manifestation samedi © Radio France - Valérie Déjean

Je n'achète plus de légumes frais

Dans les rayons de la supérette, il y a une retraitée de 77 ans. Elle regarde les prix et confie "Avec ma retraite de 1000 euros, je ne peux plus acheter de légumes frais" Mais cette militante dans l'âme se dit solidaire même si, ses jambes fatiguées vont l'empêcher de rejoindre le cortège samedi.

On nous a abandonnés

A quelques dizaines de mètres du supermarché, il y a la boulangerie pâtisserie de Chrystèle Leprêtre.  La jeune femme , solidaire, rejoindra le cortège samedi après avoir fermé son magasin. Entre la hausse des prix de l'énergie et des matières premières, la boulangerie ne rapporte plus rien. Pour le moment, elle refuse d'augmenter les prix car ses clients, eux aussi perdent du pouvoir d'achat. "On respecte nos clients, ils se privent" explique Chrystèle Leprêtre. Mais jusqu'à quand pourra-t-elle tenir? Elle se sent complètement abandonnée par le gouvernement.

Un convoi avec leurs clients

Samedi de 15 à 16 heures, les commerçants vont donc baisser le rideau. Et s'ils organisent ce convoi entre Carsac et Groléjac, c'est pour répondre à leurs clients qui ont souhaité s'associer à leurs revendications.

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