"Le siège Europe de Boardriders restera à Saint-Jean-de-Luz", estime le maire

C'est une véritable onde de choc qui a secoué en cette fin de semaine la côte basque et en particulier la ville de Saint-Jean-de-Luz. Devant les salariés, les dirigeants du groupe Boardriders ont annoncé un plan de sauvegarde de l'emploi qui prévoit la suppression de 164 postes et la création de 44 autres dans son siège européen, soit la destruction de 120 emplois nets chez l'un des plus gros employeurs de la cité corsaire qui y compte plus de 550 salariés. Cette annonce intervient dans le cadre d'un vaste plan de réorganisation du groupe américain, propriétaire des marques outdoor Quicksilver, Roxy, Billabong ou DC Shoes.

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"Aujourd'hui, c'est un choc"

"Boardriders est une entreprise emblématique de Saint-Jean-de-Luz, une entreprise qui y a grandi. Aujourd'hui, c'est un choc", reconnait Jean-François Irigoyen, le maire luzien. Racheté fin 2023 par l'américain Authentic Brands (Reebok, Volcom), le groupe en difficulté change sa stratégie. Il a décidé de se réorganiser en créant 3 pôles : Etats-Unis, Asie et Europe de l'Ouest. Ce dernier intéresse le groupe familial breton Beaumanoir (Cache Cache, Bonobo, Morgan, Bréal), spécialisé dans la distribution de prêt-à-porter qui a officiellement entamé des discussions de rachat.

"Ils sont sur le point de se faire reprendre par un groupe (....), malheureusement ça passe par des restructurations", note fataliste Jean-François Irigoyen,. Mais l'édile se veut rassurant quant à l'avenir de l'entreprise sur le territoire de sa commune, où son siège européen est installé depuis 1985 : "je ne suis pas dans les négociations, mais d'après ce que les dirigeants de Boardriders me disent aujourd'hui, le siège Europe restera à Saint-Jean-de-Luz."