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Le port de Nantes Saint-Nazaire reçoit 4 millions d'euros pour commencer sa décarbonation

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Le port de Nantes Saint-Nazaire a été choisi pour devenir la quatrième zone industrielle bas-carbone (ZIBAC) de France, après Dunkerque, Fos-Marseille et Le Havre. Il va recevoir une subvention de l'État de 4 millions d'euros pour entamer sa décarbonation.

Le port de Nantes Saint-Nazaire obtient une subvention de plus de 4 millions d'euros pour entamer sa décarbonation. Le port de Nantes Saint-Nazaire obtient une subvention de plus de 4 millions d'euros pour entamer sa décarbonation.
Le port de Nantes Saint-Nazaire obtient une subvention de plus de 4 millions d'euros pour entamer sa décarbonation. © Radio France - Hélène Roussel

C'est une annonce de taille pour le port de Nantes Saint-Nazaire. Il recevra une aide publique de 4,1 millions d'euros pour financer une partie de sa décarbonation et devenir la quatrième zone industrielle bas-carbone de France, après Dunkerque, Fos-Marseille et Le Havre. La zone industrielle et portuaire de l'estuaire de la Loire, entre Nantes et Saint-Nazaire, fait partie des 50 sites industriels les plus émetteurs de CO2 en France. L'objectif du gouvernement est de diviser par deux les émissions de ces sites d'ici à 2030.

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Produire et transporter de l'hydrogène

"Aujourd'hui, l'activité du port de Nantes Saint-Nazaire dépend aux deux tiers des énergies fossiles : pétrole, gaz et charbon", décrit Julien Dujardin, directeur général adjoint de Nantes Saint-Nazaire Port. "Forcément, dans le cadre de la transition énergétique, ça questionne." L'objectif est donc de décarboner les activités du port, avec plusieurs actions, notamment l'adaptation des infrastructures du port pour pouvoir produire, utiliser et transporter des énergies plus vertes. "Nous avons déjà lancé un appel à manifestation d'intérêts pour aller chercher un producteur d'hydrogène et de e-carburant, les carburants dérivés de l'hydrogène, pour être prêts avant 2030 à fournir des carburants nouvelle génération", précise le directeur général.

Comme il est impossible de décarboner totalement les activités industrielles, un autre projet devrait voir le jour d'ici à 2030 : le projet "Go CO2" de captage et d'enfouissement du CO2 rejeté par des sites industriels comme celui de TotalEnergies.

8% des émissions industrielles françaises

Un collectif a été créé pour ce projet de décarbonation, avec le port, les collectivités, les industriels : l'Association de décarbonation Loire estuaire (Adèle). Dans un premier temps, des études d'ingénierie et de faisabilité auront lieu pendant deux ans pour organiser et mettre en commun 50 actions. Un projet à 8,2 millions d'euros, dont la moitié sera subventionnée par l'État.

L'enjeu est de taille, car avec l'usine d'engrais Yara, la centrale à charbon de Cordemais et la raffinerie de Donges, la zone de Nantes Saint-Nazaire représente à elle seule 8% des émissions industrielles françaises.

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