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"La relance éco" : La distribution de boissons au goutte à goutte cette saison en Corse ?

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"Groupe Boissons Corse" et ses entreprises emploient 50 salariés, et possède plusieurs entreprises sous son égide. L'hiver commercial s'est prolongé en mars avril et mai en fait, pour ces professionnels. La suite sera-t-elle de nature à éviter la casse sociale ?

Un stock de boisson dans une entreprise de ditribution Un stock de boisson dans une entreprise de ditribution
Un stock de boisson dans une entreprise de ditribution © Radio France - D. Dary Contribution

Décrétée le 14 mars à 20 heures, effective à minuit le soir même, la fermeture des bars, hôtels et restaurants a réduit les ventes du groupe à environ 20 % de ce qui se fait habituellement, à cette période, en Corse. Seuls les commerces alimentaires achetaient des stocks, jusqu'à leur réouverture. 

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Licenciements à craindre ? 

Du côté du brasseur Pietra, plus aucun fût de commandé, presque plus de bouteilles, et même de la perte de marchandise, des stocks périmés qu'il faudra détruire. Dominique Sialelli, 

Durant cette période de grande crise, seule la consommation dans les commerces alimentaires du continent, en augmentation, a enlevé un peu de noir au tableau. Pour le groupe GBC, les baisses des ventes se chiffreront en millions d’euros, et Dominique Sialelli, président directeur général de GBC, compte sur la saison et l'arrière-saison, surtout, sans quoi, il n’exclut pas des licenciements. 

"Si c'est un accident de parcours, il n'y a pas de raison que l'on rentre dans une logique de licenciements. Si on s'installe dans une logique du -20, -30%, et si l'on rentre dans une crise de la consommation, on devra s'adapter..."

Moins de saisonniers

GBC, c’est aussi deux sociétés de distributions de boissons, SOCOBO et Balagne Distribution. Dirigeant de cette dernière, David Dary annonce que les embauches de saisonniers seront beaucoup moins nombreuses cet été.

"Habituellement, on a des renforts saisonniers à hauteur de 80 personnes. Cette année on va plutôt se situer à 10 ou 15 contrats à durée déterminée"

Reste l’inconnue des discothèques et des bars de nuit, toujours fermés. Ces établissements représentent 15 %  du marché du groupe. Pour l’instant, les assurances du groupe refuseraient d’assumer, nous dit-on, les pertes d’exploitation.

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