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La relance éco : A Beaugency ils avaient racheté le Café de l'Agriculture juste avant le confinement

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Antoine et Bérengère Fournier ont quitté la capitale pour racheter la brasserie "Le Martroi", en plein coeur de la ville. Mais c'était à une semaine du confinement, et l'angoisse avait pris le relais d'un rêve qu'ils pensaient réaliser. Finalement ils ont ouvert leur établissement le 2 juin dernier.

Antoine Fournier le gérant du café de l'agriculture à Beaugency dans le Loiret Antoine Fournier le gérant du café de l'agriculture à Beaugency dans le Loiret
Antoine Fournier le gérant du café de l'agriculture à Beaugency dans le Loiret © Radio France - Anne Oger

La nouvelle enseigne officielle n'est pas encore installée, sur la place du Martroi de Beaugency, mais le restaurant, lui, est bien ouvert, et sa large terrasse en plein coeur du centre ville attire déjà un peu de monde. Ici, c'est le Café de l'Agriculture. Antoine Fournier et son épouse ont souhaité redonner son ancien nom à cet établissement que tous les balgentiens connaissent

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Le 9 mars dernier, quand ils ont récupéré les clefs de ce restaurant, ces deux quadras qui quittaient Paris et une longue expérience en cuisine pour ce qui concerne Antoine, n'imaginaient pas qu'une semaine plus tard, l'épidémie de coronavirus contraindrait les français à rester chez eux pendant presque deux mois, et les restaurants à fermer jusqu'au 2 juin. 

On démarre plutôt bien, grâce aux balgentiens et aux gens de la région

Antoine a donc pris son courage à deux mains, et s'est lancé dans les travaux. Il avait prévu de faire appel à des entreprises pour moderniser les lieux, la salle, la cuisine... Mais le confinement et les incertitudes financières liées à cette mésaventure l'ont contraint à tout faire lui-même. "J'ai appris plein de choses, et j'ai même fait plus de travaux que prévu" raconte le jeune patron enthousiaste. "Et on démarre plutôt bien, grâce aux balgentiens et aux habitants de la région qui sont venus manger chez nous, et pour ça je les remercie"

Encore du retard côté fournisseurs

Antoine est plutôt content du démarrage de son affaire, mais il reste très prudent : "revenez me voir en septembre, je vous dirai si ça a bien marché. Parce que là franchement, le tourisme ne décolle pas. Il y a un frémissement, mais là vous voyez par exemple j'ai seulement deux personnes en terrasse pour un café, qui font visiblement la Loire à vélo. Même si je n'ai pas de recul, j'imagine qu'à cette période de l'année c'est un peu plus"

Mais c'est du côté des fournisseurs que cela coince encore, par moments. "On avait commencé à faire de la vente à emporter, une semaine avant de rouvrir. Pour prendre nos marques, commencer à se faire connaître, me permettre de faire connaissance avec mon cuisinier, et lancer nos fournisseurs. Mais ça c'est encore compliqué, parfois. Pour les légumes ça va, mais pour la viande on est encore en bout de chaîne, pour eux. Mais nous c'est pas grave, on a une carte qui évolue, on s'adapte. De toute façon c'est le maître-mot en ce moment" sourit Antoine, qui semble prendre tout cela avec beaucoup d'optimisme. 

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